Longtemps évoqué, puis remis aux calendes grecques, le permis de conduire à points refait parler de lui en Algérie.
Ainsi, le nouveau projet de loi sur la circulation routière, lequel introduit une batterie de mesures coercitives visant à endiguer l’hécatombe sur les routes du pays, confirme également un volet crucial : l’approche de l’entrée en vigueur du permis à points.
Des sanctions en cas d’épuisement des points
En effet, ce document annoncé depuis de nombreuses années mais jamais totalement finalisée est en est à ses « ultimes retouches. C’est ce du moins ce qui en ressort dudit projet de loi. Désormais, le texte prévoit des sanctions spécifiques liées à l’épuisement du capital de points, ce qui marque une étape déterminante vers l’application effective de ce système moderne de contrôle et de prévention routière.
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Le permis à points, déjà évoqué à plusieurs reprises par les autorités et inscrit dans de précédentes réformes, doit permettre un suivi individualisé du comportement des conducteurs. Chaque infraction entraînera un retrait de points, et l’épuisement total du capital exposera automatiquement le conducteur à une interdiction temporaire de conduire, telle que mentionnée dans l’article 141.
Le fait de continuer à conduire malgré la perte totale des points constituera une infraction pénale passible d’une peine d’un à deux ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant atteindre 200.000 dinars.
Cette mise en conformité législative laisse ainsi présager une entrée en application prochaine et concrète du système, qui devrait renforcer la discipline sur les routes et réduire le nombre d’accidents.
