La volonté d’Israël d’annexer les territoires occupés à Ghaza, ne cesse de faire réagir la Communauté internationale dans son ensemble. Depuis jeudi soir, les condamnations des propos de Benyamin Netanyahou pleuvent, oscillant entre indignation et consternation.
Ainsi, l’Algérie qui n’a besoin de faire connaître sa position sur le sujet, du fait de sa position immuable sur le sujet et connue de tous, a joint sa voix au concert des condamnations, en rendant public ce samedi 9 août 2025, un communiqué dans lequel elle dénonce avec force et vigueur cette énième provocation israélienne.
La Communauté internationale sommée d’agir
En effet, l’Algérie à travers sa diplomatie, exprime sa «ferme condamnation» et son «rejet absolu» de la proposition de l’entité sioniste. Elle affirme également que la bande de Ghaza est une partie indivisible du territoire palestinien occupé et une composante intégrale et indissociable de l’État palestinien, reconnu par la légitimité internationale et exigé par la communauté internationale. « l’Algérie appelle la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités pour trouver une solution à ces plans israéliens et mettre fin à la guerre d’extermination menée contre le peuple palestinien depuis près de deux ans», est-il mentionné dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Netanyahou provoque un tollé international
En outre, l’Algérie souligne la nécessité de répondre d’urgence aux priorités imposées par la situation actuelle, notamment les conditions humanitaires catastrophiques dans la bande de Ghaza. Dans le même sillage, le département d’Ahmed Attaf, souligne également que la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem pour capitale représente un droit historique, inaliénable, non négociable et non négociable.
À titre indicatif, le plan du gouvernement israélien « visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Ghaza occupée doit être immédiatement stoppé », a réagi vendredi le Haut-commissaire aux droits de l’homme à l’ONU, Volker Türk. Ce plan « va à l’encontre de la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle Israël doit mettre fin à son occupation dès que possible, de la réalisation de la solution à deux Etats convenue et du droit des Palestiniens à l’autodétermination », accuse-t-il. De l’Allemagne, pourtant l’un des plus fidèles alliés d’Israël, à l’Union européenne, en passant par la Chine et de nombreux pays musulmans, ont condamné les divagations de Netanyahou.
