Dans un communiqué publié ce matin, vendredi 08 novembre, et signé par son premier secrétaire, Youcef Aouchiche, le Front des Forces Socialistes(FFS) a dénoncé l’arrestation de deux de ses militants et cadres du parti.
Ainsi, dans le document en notre possession, le «plus vieux parti d’opposition», en Algérie, s’interroge et s’indigne, tout en condamnant ces interpellations, qu’il qualifi d’«arbitraires»
«conditions opaques»
En effet et selon ledit document, le Front des forces socialistes «condamne avec une fermeté absolue l’interpellation arbitraire» de Said Benarab, membre du Conseil national, et Amirouche Garouche, Vice-Président de l’APC d’Ouzellaguene dans des «conditions opaques, inquiétantes et totalement inacceptables », est-il mentionné dans le communiqué signé par l’ancien candidat à la présidentielle.
Dans sa lettre de dénonciation, le Premier secrétaire du FFS, souligne qu’«aucune information officielle n’a été communiquée quant au lieu de leur détention ni aux services responsables de leur interpellation, ce qui constitue un abus de pouvoir avéré », est-il précisé dans le même document, à travers lequel le plus vieux parti de l’opposition a appelé à la libération des deux cadres.
Le FFS relève des «contradictions»
Plus loin, Youcef Aouchiche, s’indigne et dénonce ces arrestations, qui selon ses dires, « dérogent gravement aux exigences de justice et de démocratie et ils sont en totale contradiction avec les discours officiels et les lois de la République qui garantissent protection, justice et liberté pour tous », écrit le FFS pour qui « le respect de ces principes doit primer sur toute forme d’arbitraire ».
Ensuite, le rédacteur dudit communiqué s’arroge le droit de s’interroger «sur les véritables motivations» de cette interpellation, tout en soulignant le fait que la nation, «confrontée à des défis majeurs, a plus que jamais besoin d’apaisement pour avancer de manière collective dans l’unité et la sérénité », a estimé le FFS.
En dernier « le FFS exige la libération immédiate et sans condition de nos camarades ».