Le Comité de Protection des Journalistes (CJP), a révélé dans une enquête publiée récemment, que plus de 75 % de tous les journalistes tués en 2023 sont morts dans la guerre que livre l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Gaza.
En effet, ce comité souligne dans son rapport que « Plus des trois quarts des 99 journalistes et professionnels des médias tués dans le monde en 2023 sont morts dans la guerre entre Israël et Gaza, la majorité d’entre eux étant des Palestiniens tués dans les attaques israéliennes sur Gaza. Le conflit a coûté la vie à plus de journalistes en trois mois qu’il n’y en a jamais eu dans un seul pays en une année entière », lit-on dans le rapport de le CJP. Les rapporteurs ont outre précisé que de : « Nombreuses familles de journalistes victimes ont été tuées avec elles à Gaza, leurs collègues sont morts ou ont fui », est-il mentionné.
Entre impunité et assassinats ciblés
Dans le même document, le CJP a relevé le fait qu’il est peu probable que justice soit rendue pour les journalistes victimes d’assassinats ciblés.
Ainsi, le rapport « Indice d’impunité 2023 », du CPJ révèle que sur près de 1 000 meurtres enregistrés par le CPJ depuis qu’il a commencé à collecter des données en 1992, 757 au total – soit plus de 79 % – n’ont fait l’objet d’aucune poursuite. Le CPJ a fait d’autres révélations glaçantes.
En effet, il a souligné le fait que les journalistes tués pourraient être délibérément ciblés en raison de leur travail. « Le CPJ a qualifié de meurtre la mort en 2023 du vidéaste de Reuters Issam Abdallah et enquête sur les preuves indiquant que Tsahal en a ciblé une douzaine d’autres », et de poursuivre que « Le CPJ a noté plusieurs cas dans lesquels des journalistes tués par les forces israéliennes ont été accusés d’être des terroristes et dans lesquels aucune preuve crédible n’a jamais été produite ».
O.E
