L’absence de Mohamed Amoura dans la liste des nommés pour le Ballon d’Or africain 2025 fait grand bruit et jette un sérieux doute sur la crédibilité du trophée de la CAF.
La Confédération africaine de football (CAF) a révélé la liste des dix finalistes pour le titre de meilleur joueur africain de l’année 2025, et celle-ci ne manque pas de faire réagir.
Ainsi, si les noms de Mohamed Salah (Liverpool), Achraf Hakimi (PSG) ou encore Victor Osimhen (Galatasaray) figurent sans surprise, certaines absences majeures, en particulier celle de Mohamed Amoura, interrogent et suscitent la controverse.
L’absence d’Amoura, une injustice criante
En effet, l’attaquant algérien, auteur d’une saison 2024/2025 exceptionnelle avec Wolfsburg (22 contributions décisives en Bundesliga) et meilleur buteur des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 (10 buts), ne figure tout simplement pas parmi les nommés. Une omission qui remet sérieusement en cause la crédibilité d’un trophée déjà souvent critiqué pour ses choix discutables.
Alors que des profils moins marquants, tels qu’Iliman Ndiaye (Everton) ou Denis Bouanga (Los Angeles FC), apparaissent dans la liste, la non-sélection d’Amoura choque par son incohérence. Le joueur de 24 ans, étincelant avec les Fennecs, a porté l’Algérie vers la qualification mondiale et s’est imposé comme l’un des attaquants africains les plus performants d’Europe. Sa régularité, sa polyvalence et son efficacité devant le but semblaient en faire un prétendant naturel au titre.
La CAF sous le feu des critiques
Cette nouvelle polémique alimente le débat récurrent sur la transparence et les critères de sélection de la CAF. Comment expliquer qu’un joueur au sommet de son art, reconnu pour sa constance en club et ses performances internationales, soit snobé ? Pour beaucoup, cela ternit encore un peu plus l’image d’un trophée censé récompenser le mérite sportif.
Alors que les favoris Salah et Hakimi devraient se disputer le titre, l’absence d’Amoura donne à cette édition un goût amer. À ce rythme, la distinction de “Joueur africain de l’année” risque de perdre de son prestige si les critères ne deviennent pas plus clairs et équitables.