L’Algérie compte augmenter sa bande passante internationale, afin d’offrir une meilleure connexion internet et des débits pouvant aller jusqu’à 10Gbps, contre 1.2 Gbpts actuellement.
Pour ce faire, le pays doit impérativement augmenter sa bande passante internationale, laquelle est actuellement estimée à pratiquement 10Tbps. Cet objectif, ne peut être réalisé que par l’intensification des câbles de fibre optique sous-marins. C’est cette solution qui vient étudiée lors de la 195 session du Conseil de participation de l’État (CPE), laquelle a été présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui.
Une transition en douceur…
En effet et selon le communiqué du département de ce dernier, la réunion du CPE a été exclusivement consacrée à l’étude du projet de renforcement du réseau de câbles sous-marins du Groupe Algérie Télécom.
Ce réseau sous-marin, est-il précisé, constitue l’épine dorsale de la transmission des services internet et de ce fait, la future connexion au réseau international, devra se faire en préservant la continuité de ses services, en application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Pour rappel, en mars 2021, le câble sous-marin à fibre optique Alval (Alger-Valence) et Orval (Oran-Valence) relie précisément le réseau de communication national, à partir de la station d’El Djamila à Alger et celle d’Oran, au réseau européen, au niveau de la ville de Valence, a été mis en service, permettant à l’Algérie d’augmenter sa bande passante à l’international, ce qui a eu un effet bénéfique en matière de débit pour le consommateur final.
Le projet «Médusa» en ligne de mire !
De plus, l’Algérie avec d’autres pays de la méditerranée, prend part au projet «Médusa», lequel a été lancé en 2022. L’infrastructure, dont les chantiers ont été ouverts en juillet 2022, consiste en la construction et l’installation d’un vaste «maillage» de fibre optique, lequel permettra à terme, d’établir des connexions essentielles entre le Maroc, le Portugal, l’Espagne, la France, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie, la Grèce, Chypre et l’Egypte.
Le projet Medusa, faut-il le souligner, s’étale sur plus de 8700 km, et constitué de 24 paires de fibres pour une capacité totalisant 480 térabits. Ce maillage, est appelé à améliorer la connectivité entre les deux rives de la Méditerranée, a nécessité selon les dernières estimations, près de 400 millions d’investissement.