C’est le grand jour pour près de 800 000 candidats à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM).
D’ailleurs, le ministre de l’Éducation nationale (MEN), M.Mohamed Sghir Saâdaoui, est attendu ce dimanche 1er juin 2025, à Ghardaïa, afin de donner le coup d’envoi de cette épreuve déterminante pour les collégiens.
Ainsi et selon les chiffres du ministère de l’éducation nationale, ce ne sont pas moins de 794 980 candidats scolarisés et libres inscrits pour la session de juin 2025, qui auront à passer l’examen du passage au cycle secondaire, au niveau des 30 040 centres d’examen répartis à travers le pays.
Tout est fin prêt !
En effet, le ministre de l’Éducation nationale, M.Mohamed Sghir Saâoudaoui , a récemment indiqué que « toutes les mesures » ont été été prises pour assurer le « bon déroulement » de cet examen, notamment à travers « la mise en place d’un dispositif de contrôle à plusieurs niveaux pour assurer le plus haut degré de rigueur ».
En outre, le ministre Saâdaoui, a souligné que les sujets d’examen ont été préparés «de manière à les rendre accessibles aux élèves qui poursuivent régulièrement leurs études jusqu’à la fin du troisième semestre de l’année scolaire».
S’agissant des mécanismes de soutien psychologique mis en place au profit des candidats, le ministère de l’Éducation a assuré avoir affecté des psychologues au niveau de l’ensemble des sites d’examen afin d’aider les étudiants à effectuer, en toute sérénité, les épreuves du BEM, en concertation avec les services du ministère de la Santé.
Par ailleurs, la DGSN a annoncé la mise en place qu’un plan spécial pour la circonstance. Ce dernier, comprend notamment le renforcement des patrouilles motorisées et pédestres déployées par les équipes opérationnelles de la police. Ces dernières veilleront à fluidifier la circulation, en particulier aux abords des centres d’examen, afin de garantir l’accès aisé des candidats et du personnel éducatif.
Triche : Jusqu’à 15 ans de prison ferme!
S’agissant des mesures anti-triches, il y’a lieu de signaler que les autorités judiciaires, en étroite collaboration avec les différents services de sécurité, ont entamé depuis une quinzaine de jours, une vaste campagne de sensibilisation à ce propos.
En effet, les différents procureurs généraux à travers le pays, ont animé des conférences et autres journées de sensibilisation autour de ce phénomène, insistant sur les conséquences inhérentes à toute tentative avérée de triche lors des examens de fin d’année.
À cet effet, les différents intervenants, ont souligné le fait que les pouvoirs publics, ont adopté une « politique coercitive et sévère », afin de lutter contre la triche à ces examens et en garantir la régularité, et ce, grâce à la conjugaison des efforts de tous les secteurs, à commencer par le ministère de l’Éducation nationale jusqu’à celui de la Justice, en passant par les institutions sécuritaires dont la Gendarmerie et la Sûreté nationales.
D’ailleurs, le législateur, via la loi 06-20 du 24 avril 2020 du code pénal, a rajouté un chapitre entier dédié à l’atteinte à la régularité des examens et concours, en sus des articles 253 bis 06 à 253 bis 12, afin de s’adapter à l’évolution de la criminalité en la matière. « Les parquets généraux et les parquets de la République restent en constante coordination avec les services de sécurité, qu’il s’agisse de la Gendarmerie ou de la Sûreté nationales, mobilisés tout au long de la période d’examens », a indiqué le Procureur général près de la Cour de Bouira, lors d’une journée de sensibilisation organisée récemment.

