La vie et l’œuvre du théologien El-Hadj Mohamed Ben Bakir Rachoum, ont fait l’objet de journées commémoratives à Berriane à 45 kms au nord de Ghardaïa.Ainsi, le 26 et 27 du mois en cours, une pléiade d’éminentes personnalités religieuses, amis et proches du défunt, ont mis en valeur, dans des témoignages émouvants, les qualités aussi bien professionnelles qu’humaines de cette figure emblématique du rite Ibadite.
En effet et dans une salle pratiquement comble et dans une parfaite organisation, les intervenants ont mis en exergue le rôle éminent de ce notable et théologien du rite Ibadite.
L’ensemble de la communauté Ibadite était au rendez-vous.Crédit photo, Djamel.K, JUST-INFODZ
Ces hommages, constituent une reconnaissance pour les efforts déployés par cet homme tout au long de sa vie complètement vouée à l’éducation islamique et les valeurs nobles de solidarité, d’amour du proche et d’unicité de la Ouma islamique.
Sous la « bénédiction» du Madjliss Hadj Saïd
Rehaussée par la présence du wali de Ghardaïa, M.Abdellah Abi Nouar, accompagné du P /APW, M.Slimane Hadj Saïd et des autorités sécuritaires de la wilaya ainsi de que de membres des deux chambres du parlement, la rencontre a surtout vu la participation de M.Omar Bafouloulou, conseiller du ministre des affaires religieuses et des waqfs et celle très importante et très remarquée , du docteur Mustapha Badjou, le président du Madjliss Hadj Saïd, plus haute autorité religieuse du rite Ibadite.
Le docteur Mustapha Badjou, le président du Madjliss Hadj Saïd, plus haute autorité religieuse du rite Ibadite. Crédit photo, Djamel.K, JUST-INFODZ
Fils du célèbre et éminent homme de foi et savant religieux du rite Ibadite, El Hadj Bakir Rechoum, Mohamed Rechoum , qui comme son illustre père a consacré toute sa vie à répandre la parole de Dieu, est né à Berriane le 28 mars 1964 au quartier Hamou Belhadj. Marié, père de 5 enfants, dont 4 garçons et une fille, il est décédé le 31 octobre 2011 à Alger et enterré le 2 novembre 2011 dans sa ville natale, Berriane.
Bon sang ne saurait mentir!
Ainsi, 17 ans, presque jour pour jour, après l’hommage rendu à son père , au mois de juillet 2007, dans la salle de l’institut Ibadite El Hayat de Berriane, rencontre à laquelle il a assisté de son vivant, Mohamed Ben Bakir Rechoum reçoit à son tour un hommage posthume de la part de sa communauté et du monde religieux islamique.
Le wali de Ghardaïa en compagnie du docteur Mustapha Badjou, Crédit Photo, Djamel.K, JUST-INFODZ
Pendant ces deux jours lors desquels les organisateurs ont programmés des cycles de conférences, des cérémonies de récitations de versets du Coran, des expositions, des interventions et des soirées artistique et culturelles toutes convergeant vers une reconnaissance de l’action de de saint homme.
Pour rappel, son père El Hadj Bakir Ben Mohamed Ben Salah Rechoum a marqué de son empreinte la vie cultuelle de sa ville natale Berriane. Né en Mars 1927, il perdit son père alors qu’il n’avait que 2 ans, puis alors qu’il entreprit d’apprendre le Coran à la Medersa, il perdit cette fois sa vue à l’âge de 11 ans devant complètement aveugle. En 1943, il s’installe à Guerrara, ville de l’illustre Cheikh Beyoud, à 110 km au nord-est de Ghardaïa où il finit de mémoriser en entier le Saint Coran. Il est décédé, le mercredi 29 janvier 1997, lors d’une Omra à la Mecque.
D.K