L’Algérie figure parmi les nominés aux CAF Awards 2025, une reconnaissance collective méritée après une année marquée par des performances solides et une qualification au Mondial.
Alors que la polémique autour de l’absence de Mohamed Amoura dans la course au titre de meilleur joueur africain de l’année continue de susciter l’indignation, une nouvelle vient atténuer légèrement la déception côté algérien.
En effet, l’équipe nationale d’Algérie figure parmi les dix sélections nommées pour le titre de “meilleure équipe africaine de l’année” décerné par la CAF. Cette distinction, qui récompense les performances collectives les plus marquantes, vient saluer la régularité des Verts sous la direction de Vladimir Petkovic, auteurs d’une campagne de qualification quasi parfaite pour le Mondial 2026.
Les sélections nommées sont :
Algérie, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Égypte, Ghana, Maroc, Maroc U20, Sénégal, Afrique du Sud et Tunisie.
Une liste où se côtoient les nations les plus régulières du continent, confirmant la montée en puissance générale du football africain ces dernières années.
Une reconnaissance collective, mais un goût amer
Pour l’Algérie, cette nomination vient rappeler le statut d’une sélection solide, capable de rivaliser avec les meilleures équipes africaines. Après une période de transition post-Belmadi, les Verts ont retrouvé leur constance, ponctuée par une qualification méritée à la Coupe du Monde 2026 et une montée en puissance prometteuse avant la CAN 2025 au Maroc.
Cependant, cette reconnaissance collective ne suffit pas à masquer une frustration persistante : aucun joueur algérien ne figure parmi les nommés pour les distinctions individuelles. Depuis le sacre de Riyad Mahrez en 2016 et celui de Djamel Belmadi comme meilleur entraîneur en 2019, l’Algérie semble condamnée à briller sans être récompensée à titre personnel.
Une situation d’autant plus injuste au regard des performances récentes de figures comme Mohamed Amoura, brillant en club comme en sélection. Cette sous-représentation, récurrente au fil des années, interroge sur les critères de la CAF et sur une certaine tendance à négliger les joueurs évoluant hors des grands championnats européens.
Si la nomination des Fennecs pour le titre collectif constitue une reconnaissance bienvenue, elle ne saurait compenser l’absence de leurs talents individuels parmi les finalistes, un contraste qui continue de ternir la crédibilité des distinctions africaines.