Double championne d’Afrique, l’Algérie aborde la CAN 2025 avec le poids de son histoire et l’urgence de rompre une série récente d’échecs précoces.
À la veille d’un nouveau rendez-vous continental, le passé de l’Algérie en Coupe d’Afrique des Nations s’invite naturellement dans le débat.
Ainsi, depuis le « hold-up » de 2019, où Djamel Belmadi et ses protégés avaient déjoué tous les pronostics en remportant le trophée continental en terre égyptienne, l’Algérie n’a eu de cesse de décevoir en CAN.
Pourtant, le football national était à l’avant-garde et son palmarès était des plus éloquents. Ce dernier, raconte une sélection capable du meilleur comme du pire, souvent brillante lorsqu’on l’attend le moins, mais parfois piégée par ses propres certitudes.
Entre héritage glorieux et urgence de rebond
En effet, depuis sa première participation en 1968, Équipe d’Algérie de football a traversé toutes les émotions sur la scène africaine. Deux sacres, en 1990 à domicile puis en 2019 en Égypte, restent les sommets d’une histoire marquée aussi par plusieurs podiums et des campagnes solides dans les années 1980 et 2000. À ces périodes fastes s’opposent de longues phases d’irrégularité, symbolisées par des éliminations précoces et une incapacité récurrente à enchaîner sur la durée.
Le contraste est d’autant plus frappant ces dernières années. Après le triomphe de 2019, les Verts ont connu deux sorties consécutives dès la phase de groupes, en 2021 puis en 2023, un scénario difficile à digérer pour une sélection au statut affirmé. La CAN 2025 apparaît donc comme un carrefour. Entre le poids de l’histoire et la nécessité de tourner la page récente, l’Algérie avance avec une obligation claire : redevenir une nation qui assume son rang, non par le souvenir, mais par les actes.
