Pour cette prochaine édition de la Coupe
d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc, le capitaine des Verts, Riyad Mahrez, a un avis très tranché.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue du 21 décembre au 18 janvier au Maroc, Riyad Mahrez, capitaine de l’équipe nationale algérienne, a fixé le cap avec fermeté.
Ainsi, dans une interview accordée récemment, le joueur d’Al-Ahli a déclaré sans détour : « L’objectif à la prochaine CAN ? C’est d’aller au bout ! » Une prise de parole qui témoigne de l’état d’esprit conquérant du leader des Fennecs. Pour lui, les conditions de jeu offertes par le Maroc n’offriront aucune excuse. L’équipe doit viser le titre, sans calculs ni demi-mesure.
« Le Maroc est le favori, mais… »
Cependant, Mahrez garde une vision réaliste de la compétition. Il estime que le Maroc, pays hôte et par conséquent grand favori de cette édition, sera soumis à une pression écrasante. « Être favori ne veut rien dire. Mieux vaut être entre les deux. Cette fois, c’est le Maroc qui est le favori, car ils sont chez eux. Ils vont avoir la pression », a-t-il affirmé.
Une lecture lucide qui met en lumière la situation délicate des Lions de l’Atlas, incapables de remporter la CAN depuis 1976. Le capitaine algérien y voit une opportunité pour son équipe : transformer cette pression marocaine en avantage pour les Verts, qui pourraient tirer profit d’un éventuel relâchement ou d’une fébrilité de l’adversaire.
Dépasser l’« ère Belamadi »
La CAN 2025 ne sera pas une édition comme les autres pour l’Algérie. Après deux éliminations consécutives dès le premier tour, en 2021 au Cameroun et en 2023 en Côte d’Ivoire, les hommes de Vladimir Petkovic n’ont plus le droit à l’erreur.
Enfin, le calendrier des Verts ne laisse aucune place à l’improvisation : le 24 décembre contre le Soudan, le 28 face au Burkina Faso et enfin le 31 contre la Guinée équatoriale. Trois confrontations capitales où Mahrez et ses coéquipiers devront afficher une rigueur exemplaire pour rallier les phases finales et effacer les traumatismes récents. L’expérience du capitaine, conjuguée à une génération de joueurs en pleine ascension, pourrait offrir aux Fennecs le souffle nécessaire pour viser un 3e sacre continental après celui de 1990 et celui de 2019.