Un nouveau pas a été franchi dans la lutte contre le cancer infantile en Algérie.
Ainsi, ce lundi 21 octobre 2025, une convention majeure a été paraphée entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et plusieurs établissements hospitaliers, publics et privés, spécialisés dans la radiothérapie pédiatrique.
Un engagement présidentiel concrétisé
En effet, la cérémonie de signature, tenue sous la supervision du ministre du Travail, Abdelhak Saihi, et du ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, marque un tournant décisif dans la politique sanitaire nationale. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait, lors de sa réunion avec la
Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, ordonné la prise en charge intégrale et gratuite des enfants atteints de cancer, en particulier pour les traitements par radiothérapie. Dans un communiqué diffusé à l’issue de la signature, le ministère du Travail a mis en avant la dimension solidaire de cette décision, soulignant la volonté de l’État d’assurer l’équité dans l’accès aux soins et de soulager les familles durement éprouvées par la maladie d’un enfant.
Un système de santé résolument tourné vers l’inclusion
L’Algérie poursuit sa politique de gratuité des soins pour les pathologies graves, y compris les traitements lourds et onéreux. Cette stratégie s’accompagne d’un effort soutenu en matière d’équipement et d’infrastructure, avec la multiplication de centres anticancer modernes à travers le pays, équipés des dernières technologies en matière de diagnostic et de traitement.
Par ailleurs, les autorités misent sur la formation des compétences médicales nationales et la promotion de la recherche scientifique pour limiter le recours aux soins à l’étranger. Ces efforts conjoints ont d’ailleurs permis une nette diminution des évacuations sanitaires hors du territoire.
Une dynamique déjà amorcée dans d’autres domaines
Cette convention vient s’ajouter à une série d’accords conclus récemment dans le domaine de la santé publique. Il est à noter qu’il y a quelques jours, la CNAS avait déjà signé une convention portant sur la prise en charge des greffes de foie au profit des assurés sociaux.
Ces avancées illustrent la volonté des pouvoirs publics d’élargir l’accès aux soins spécialisés, en ancrant la solidarité au cœur du système de sécurité sociale. À travers ces partenariats, l’État renforce la place de la santé comme priorité nationale, tout en soutenant le développement de pôles d’excellence médicale à l’échelle du pays.