Cas de Monkeypox en Algérie: L'ANSS réagit!

Cas de Monkeypox en Algérie: L’ANSS réagit!

Par Chiraz Kherri

Suite à la prolifération de «fake news» sur les réseaux sociaux au sujet de supposés cas de variole du singe (monkeypox) en Algérie, les autorités sanitaires du pays, viennent de réagir.

Ainsi et dans un communiqué de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), rendu public ce mardi 27 août 2024, cet organisme réfute ces allégations en affirmant qu’aucun cas de variole du singe, n’a été signalé en Algérie jusqu’à présent.

L’ANSS aux aguets!

En effet, ce démenti catégorieque,  intervient après celui de l’Institut Pasteur d’Algérie et du ministère de la Santé, confirmant la mise en place d’une approche nationale proactive pour anticiper et gérer les éventuelles épidémies.

Selon l’ANSS, sous la présidence du Pr Kamel Senhadji, un comité spécialisé a été réuni les 25 mai et 2 juin 2022 pour suivre l’évolution de l’épidémie de monkeypox, en réponse à la première vague de l’épidémie qui avait conduit l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclarer une urgence sanitaire mondiale le 23 juillet 2022.

Le protocole sanitaire réactivé

Face à la récente recrudescence des cas à l’échelle mondiale, notamment en Afrique avec plus de 3 331 nouveaux cas confirmés depuis janvier 2024, dont 2 961 en République Démocratique du Congo (RDC) ayant entraîné 575 décès, l’ANSS a réactivé ce comité le 26 août 2024.

L’OMS avait, en effet, requalifié le monkeypox en urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024, en raison de cette augmentation inattendue des contaminations, particulièrement en Afrique et dans les pays voisins de la RDC. Lors de la réunion, l’ANSS a analysé les causes, les modes de transmission, les symptômes, le diagnostic, le traitement et la prévention du monkeypox.

Un plan de vigilance accrue adopté

Une méthodologie a été adoptée pour développer des ressources et des plans d’action adaptés, notamment pour le contrôle des frontières, la fourniture de tests de diagnostic, de médicaments et de moyens de prévention, y compris la vaccination. Des outils numériques modernes seront également utilisés pour la surveillance, le traçage en temps réel et le suivi des cas.

Outre les experts et membres du Conseil scientifique de l’ANSS, cette réunion a rassemblé des représentants des secteurs de la santé, de la production pharmaceutique, de l’intérieur, de la défense nationale et de la recherche scientifique. Un comité de pilotage a été constitué pour superviser la mise en œuvre de cette stratégie nationale.

C.K

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