L’Algérie n’ira pas plus loin lors de cette cuvée 2025 du championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN 2025). Les camarades du malheureux Ghezala, auteur d’un (CSC), ont pêché par excès de confiance face à robuste soudanaise.
Ainsi, les protégés de Madjid Bougherra, n’ont pas été à la hauteur de l’objectif qu’ils se sont fixés, à savoir remporter cette compétition, puisque les « locaux » se sont inclinés aux tirs aux buts (4-2), avec des ratés de Draoui et Merghem.
Dominer n’est pas marquer
En effet, le rêve s’est arrêté brutalement pour l’Algérie dans ce Championnat d’Afrique des Nations 2025. Opposés au Soudan en quart de finale, les hommes de Madjid Bougherra ont tout donné, mais la séance de tirs au but a scellé leur sort. Dans un Amaan Stadium en ébullition, les Verts ont longtemps cru pouvoir renverser la vapeur après un début de seconde période très difficile.
La rencontre avait pourtant bien démarré pour l’Algérie, qui imposait un pressing haut et se procurait les premières occasions nettes, à l’image d’une reprise de Mahious à la 38e minute. Mais ce sont les Soudanais qui allaient frapper les premiers, à peine revenus des vestiaires. Sur une mauvaise relance algérienne, Musa Ali Hussein interceptait et lançait une action confuse, conclue par un malheureux contre d’Ayoub Ghezala dans ses propres filets (1-0, 48e). Un coup dur qui a semblé plomber le moral des Fennecs.
Bayazid sonne la révolte
Menés, les Algériens n’ont pas abdiqué. Bougherra procédait à plusieurs ajustements tactiques pour densifier son milieu et libérer ses couloirs. Le CHAN, véritable vitrine pour les talents locaux, exige toujours ce supplément d’âme, et les Verts l’ont trouvé à l’approche du dernier quart d’heure.
Sur un centre millimétré de Meziane, Soufiane Bayazid s’imposait dans les airs face au portier soudanais et poussait le ballon au fond (1-1, 73e). L’Algérie recollait ainsi au score, relançant totalement le suspense. Les dernières minutes voyaient les deux équipes jeter leurs dernières forces dans la bataille, mais sans parvenir à se départager. Le sort du match allait donc se jouer aux tirs au but, exercice toujours redouté.
La loterie fatale des tirs au but
Dans cet instant où tout peut basculer, l’Algérie espérait s’appuyer sur l’expérience de ses cadres. Mais la réussite a fui les Verts. Le portier soudanais, héroïque, a repoussé deux tentatives algériennes, tandis que ses coéquipiers transformaient leurs frappes avec sang-froid. Score final : 4-2 pour le Soudan aux tirs au but.
Cette élimination est particulièrement amère car l’Algérie avait montré des signes encourageants durant la rencontre. Le CHAN s’arrête ici pour les vice-champions sortants, mais le parcours laisse entrevoir des motifs d’espoir, notamment dans la génération emmenée par Bayazid et Meziane.
Un échec prévisible !
Il faut dire que cette élimination n’est pas vraiment une surprise. D’ailleurs, lors de précédente rencontre face au Niger, nombre d’observateurs ont pointé des lacunes au niveau de la charnière centrale, mais aussi à la pointe de l’attaque. Des carences que le coach Bougherra devait corriger pour espérer battre une solide équipe du Soudan, laquelle est « réglée » comme du papier à musique dans tous les compartiments de jeu.
En outre, Bougherra et ses éléments se sont littéralement vus « trop beaux » et ce, avant même le début de la compétition. Le coach Madjid Bougherra, au lieu de se concentrer sur la préparation de cette compétition, s’est beaucoup plus centré sur la communication à outrance devant les médias, jusqu’à devenir le « bon client » de la presse. Un coach « sympa » et communicatif, n’ont jamais été gage de réussite.
Cette dernière, ne se construit pas devant les micros ou bien en affichant des ambitions démesurées. Le succès est un travail de longue haleine, exigeant rigueur, discrétion et modestie et surtout la volonté de se transcender. Des éléments clés qui ont fait défaut à Bougherra et ses poulains lors de ce championnat d’Afrique des locaux.