L’Algérie a gagné son défi fixé au début de la 4ᵉ édition du Salon du commerce intra-africain (IATF 2025).
Ainsi, les autorités algériennes, ont tablé sur plus de 44 milliards de dollars de contrats lors de cette édition et il semble bien que ce pari est totalement tenu.
L’IATF 2025 : L’édition de tous les records!
En effet, ce mercredi 10 septembre 2025, dernier jour de cette manifestation économique continentale, le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), M.Oramah Benedic, a annoncé que l’IATF d’Alger, a été un « franc succès», puisque selon ce dernier, cette 4e édition s’est soldée par la conclusion de plus de 48 milliards de dollars de contrats, dépassant largement les prévisions initiales estimées à 44 milliards de dollars.
En outre et lors de la cérémonie de clôture, l’ancien président nigérian et président du Conseil consultatif du Salon, M.Olusegun Obasanjo, a salué un événement « qui a dépassé toutes les attentes ». Dans la foulée, l’hôte de l’Algérie, s’est félicité de la « parfaite organisation » de cette édition, tout en saluant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que les autorités algériennes pour leur rôle déterminant dans la réussite de cette édition. « Nous n’avons pas seulement atteint nos objectifs, nous les avons dépassés. Ce salon a démontré la force de l’Afrique lorsqu’elle avance unie vers un but commun», s’est-il réjouit.
M. Obasanjo a en outre affirmé que l’Algérie a apporté « une contribution exceptionnelle » ayant hissé l’événement au niveau de « la véritable excellence », saluant le peuple algérien qui a rendu possible ces rencontres, ce dialogue et la conclusion de transactions avec les partenaires africains.
L’Algérie tire son épingle du jeu !
Sur le plan national, L’IATF 2025, a été une véritable « bouffée d’oxygène » pour l’économie algérienne et pour cause, l’Algérie qui avait misé sur un une fourchette de 8 à 9 milliards de dollars, a réalisé des résultats au-delà de toutes les espérances.
Ainsi, l’Algérie, a tiré son épingle du jeu en captant 23,6 % du volume global des accords, soit 11,6 milliards de dollars de contrats à l’exportation, selon M.Oramah Benedic.
Ces accords ont été conclus avec des institutions internationales et africaines dans le but de développer les activités industrielles, d’augmenter les taux d’intégration et de renforcer l’orientation exportatrice vers le continent africain. Les autorités algériennes se sont fixées une ambition forte. Il s’agit de capter au moins 20 % des contrats attendus, soit près de 9 milliards de dollars. Pour y parvenir, de grands groupes nationaux, ainsi que les fleurons publics et privés, ont été mobilisés afin de garantir une représentation à la hauteur des attentes. L’IATF devient ainsi une rampe de lancement pour projeter l’économie algérienne au cœur de l’intégration africaine.
