Mal en avait pris l’ancien président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol d’instaurer la loi martiale début décembre 2024, afin de faire face à la contestation populaire qui secouait ce pays.
Ainsi, depuis cette fameuse décision, laquelle a été rejetée par le Parlement, puis retirée dans la foulée sous la pression populaire et les élus de l’Assemblée nationale sud-coréenne, Yoon Suk-yeol, a connu une véritable descente aux enfers. Destitué sous les acclamations populaires, mis au banc des accusés pour tentative de «déstabilisation de l’Etat», le président déchu, vient de connaître une nouvelle humiliation.
Signe de « bonne volonté »
En effet et selon l’agence officielle Sud-coréenne Yonhap, Yoon Suk-yeol, a été arrêté ce mercredi 15 janvier 2025 par les autorités locales et présenté au siège de l’agence d’enquête sur la corruption. Pour le prévenu, qui ne s’est pas opposé à son arrestation, sa «collaboration» avec les autorités de son pays, est un «signe de bonne volonté» de sa part. «J’ai décidé de répondre au bureau anti-corruption », a déclaré Yoon dans un message vidéo diffusé après son arrestation et son accompagnement au siège de l’enquête, soulignant qu’il ne reconnaît pas la légitimité de l’enquête mais s’y soumet « en toute légalité, afin d’éviter toute effusion de sang regrettable», a-t-il soutenu.
Plus tôt, les autorités d’enquête sud-coréennes avaient annoncé avoir arrêté le président déchu pour l’interroger sur sa tentative d’imposer la loi martiale dans le pays, faisant de lui le premier président de l’histoire du pays à être arrêté alors qu’il était au pouvoir.