La justice vient de rendre son ultime verdict dans une affaire de corruption ayant ébranlé la compagnie aérienne nationale, Air Algérie.
Ainsi, la Cour Suprême vient de rejeter toutes les interjections du principal accusé dans cette affaire, le dénommé « Walid.B », le fils d’un ancien Premier ministre et ministre de la Justice Garde des Sceaux, sous l’ère du défunt président de la République, Abdelaziz Bouteflika et ex-candidat à la présidentielle de 2019.
20 ans de prison ferme pour « Walid.B »
En effet, la plus haute instance judiciaire du pays, vient de confirmer les condamnations prononcées en mai 2024 lors du procès en appel impliquant « Walid.B », ainsi que l’ex-directeur adjoint chargé du développement et membre de la commission des marchés à Air Algérie, ainsi qu’une hôtesse de l’air de la même compagnie, rapporte le quotidien arabophone « Echerouk », dans son édition de ce lundi 27 octobre 2025.
Le principal accusé, à savoir Walid.B, avait écopé à l’époque de 20 ans de réclusion criminelle et les deux co-accusés à sept et trois ans de prison ferme, pour corruption et collusion avec des puissances étrangères. Les faits de cette affaire, remontent à 2022 où le principal mis en cause, a fait « fuiter » des cahiers des charges lié à l’acquisition par Air Algérie de 15 avions, mais aussi à des contacts présumés avec des personnalités politiques et sécuritaires sionistes.
Les enquêteurs relevant Centre opérationnel de recherche et d’investigation de la Direction générale de la lutte contre la corruption, avaient mis en lumière un «transfert illégal » du cahier des charges d’un marché portant sur l’achat de 15 avions d’Air Algérie. Ce document a été transmis à Walid B. par une hôtesse de l’air, avec la complicité d’un membre de la commission des marchés, également inculpé.
