Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accepté, ce jeudi 19 juin 2025, la démission du président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, qui a invoqué des raisons personnelles. Une procédure de succession est désormais enclenchée, conformément aux textes en vigueur.
Ainsi, ce jeudi, le Président Tebboune a reçu M. Omar Belhadj, président de la Cour constitutionnelle, à sa propre demande, rapporte le communiqué de la Présidence de la République. Lors de cet entretien, M. Belhadj a présenté une lettre sollicitant son départ de la présidence de l’institution, pour des motifs d’ordre personnel. Le chef de l’État a accédé à cette requête.
Intérim et nomination à venir
Dans la foulée, les mécanismes juridiques prévus par le décret présidentiel n° 93-22 du 8 mars 2022 (correspondant au 5 cha’ban 1443 de l’hégire) ont été activés. Selon l’article 6 de ce texte, la Cour constitutionnelle doit se réunir en séance de délibération, présidée par son doyen d’âge, afin de constater la vacance du poste.
Toujours selon les dispositions réglementaires, le membre le plus âgé de la Cour assure l’intérim de la présidence. Cette transition temporaire se poursuivra jusqu’à la nomination d’un nouveau président, qui devra intervenir dans un délai maximum de quinze jours à compter de la notification officielle de la vacance du poste. La nomination d’un nouveau président dans les délais impartis sera scrutée de près dans les jours à venir.