Moins de 12h après l’entretien accordé par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken à Radio France international ( RFI), où il se déclarait favorable à des « efforts diplomatiques », afin de trouver un dénouement au coup d’Etat militaire au Niger, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) semble revenir à de « meilleurs sentiments ».
En effet, ce mardi 08 aout en fin d’après-midi, le président du Nigeria, Bola Tinubu et président du moment de la Cédéao, a indiqué que cette dernière « préfèrerait une solution diplomatique et pacifique à la crise au Niger » a déclaré mardi le porte-parole du chef d’État, Ajuri Ngelale, rapporte l’agence AFP.
Un revirement d’autant plus remarquable, quand on se réfère aux «menaces » proférées par cette même Cédéao dimanche dernier, où son président avait soumis une proposition d’intervention militaire aux sénateurs nigérians, qui l’avaient immédiatement refusé.
Ainsi, désormais , cette organisation estime que « chaque vie humaine compte, et cela signifie que chaque décision prise par le bloc (ouest-africain) le sera en tenant compte de la paix, de la stabilité et du développement non seulement de la sous-région, mais aussi du continent africain », souligne-t-on.
Toujours selon la même source, le président Tinubu et les dirigeants des autres pays du bloc ouest-africain « préféreraient une résolution obtenue par des moyens diplomatiques, par des moyens pacifiques, plutôt que toute autre » a ajouté le porte-parole, tout en soulignant que cette position serait maintenue « en attendant toute autre résolution qui pourrait ou non résulter du sommet extraordinaire de la Cédéao prévu jeudi », est-il en outre mentionné.
R.B