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Crise au Soudan : Le Conseil de sécurité de l’ONU réagit…

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU), a adopté, dans la soirée d’hier, 8 mars 2024, une résolution visant à « stopper l’effusion de sang » au Soudan, lequel est plongé depuis avril 2023 dans une guerre fratricide entre l’armée du général Abdel Fattah Al-Bourhane et les troupes paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo.

Ainsi, les membres du Conseil de sécurité, ont adopté à une large majorité (abstention de la Chine et de la Russie), une résolution appelant à une cessation immédiate des hostilités pendant le mois de ramadan dans ce pays déchiré par la guerre.

Crimes, extractions et famine

En effet et selon le document publié par l’ONU sur son site internet, cette instance internationale, s’est déclaré « gravement préoccupée »,  par la détérioration de la situation humanitaire, notamment par l’insécurité alimentaire aiguë « au niveau de la crise ou pire », en particulier dans la région du Darfour, ainsi que par les informations persistantes faisant état de violations du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits de l’homme, y compris de cas de violence sexuelle dans le cadre du conflit.

En outre, elle a exhorté toutes les parties au conflit à « faire en sorte que tous les obstacles existants soient levés et à permettre un accès humanitaire complet, rapide, durable, sûr et sans entrave, y compris d’un côté à l’autre des frontières et des lignes de front, à s’acquitter des obligations mises à leur charge par le droit international humanitaire, notamment celle de protéger les civils et les biens de caractère civil, et à respecter les engagements pris au titre de la Déclaration d’engagement à protéger les civils du Soudan (« Déclaration de Djedda »)».

Un million de réfugiés recensés

Pour rappel, le dernier rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), apporte une preuve de plus, si toutefois il en fallait une, pour démontrer le désarroi de la population. 

En effet, l’OIM, une organisation onusienne indique que depuis le début de la guerre civile, pas moins de 7.1 millions de personnes, entre réfugiés et déplacés, ont fui les zones de combats. 

Ainsi, c’est près de 3,8 millions de personnes ont été nouvellement déplacées, à cause des combats qui font rage entre l’armée et les FSR depuis avril, souligne le communiqué de l’OIM. « Depuis le début des violences, plus d’un million de personnes ont fui vers les pays voisins », ajoute la même source. 

50% de la population dans l’extrême précarité 

En outre et selon l’organisation onusienne, environ 24,7 millions de Soudanais, soit la moitié de la population du pays, ont désormais besoin d’aide humanitaire et de protection.

« Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire, car les pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant sont devenues extrêmement graves », a déclaré l’OIM.

« Les prix des biens essentiels ont considérablement augmenté, en raison de la perturbation des routes commerciales et de l’accès limité, ce qui les rend inabordables pour ceux qui restent dans les villes assiégées du Soudan », ajoute la même source.

R.B

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