L’armée d’occupation sioniste, a repris son agression sauvage sur les populations civiles à Ghaza ce vendredi 1er décembre, après l’expiration de la trêve humanitaire décidée le 24 novembre dernier, puis prolongée de 48H.
Ainsi et selon un reporter de l’agence AFP présent sur place, des vols intenses d’avions militaires de l’occupation et de drones dans les zones nord-ouest de la ville de Ghaza.
En effet et selon l’agence palestinienne Wafa, qui cite le ministère palestinien de la Santé « sept morts ont été enregistrés dans le nord à Jabaliya et dans la ville de Ghaza, douze à Khan Younès et Rafah, dans le sud et dix autres à al-Maghazi, dans le centre ».
Les combattants du palestiniens, déplore ce matin au moins 32 morts palestiniens, dont des enfants, et accuse l’entité sioniste d’être responsable de la « reprise de la guerre ».
L’UNICEF condamne et la France déplore
De son côté, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a déploré ce vendredi, la fin de la trêve à Ghaza, dénonçant « ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre ».
« L’inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants », a affirmé le porte-parole de l’Unicef, James Elder, à des journalistes à Genève, via une liaison vidéo depuis Ghaza. « Il est irresponsable de penser que de nouvelles attaques sur le peuple de Ghaza puissent conduire à autre chose qu’un carnage », a-t-il ajouté.
La France a jugé vendredi « indispensable » une reprise de la trêve entre Israël et le Hamas après que les hostilités ont repris à Ghaza. « La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n’apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent », a déclaré la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, en marge de la COP28 sur le climat à Dubaï.
R.B/Agences