Djamel Belmadi s’explique sur le forfait d’Amine Gouiri et  » tacle  » son club ( VIDÉO)

Par RAMDANE BOURAHLA

Le sélectionneur national Djamel Belmadi, a déploré l’attitude  » peu courtoise » et l’absence de communication du Stade Rennais, concernant la blessure d’Amine Gouiri, qui a déclaré forfait pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire.

En effet, dès son arrivé au Togo pour entamer la « mise au vert » de ses poulains, l’entraîneur national, s’est exprimé sur le cas Gouiri, en reprochant d’une manière implicite à l’équipe de Rennes, d’avoir en quelque sorte dissimulé la blessure de l’attaquant.

« Il est arrivé chez nous avec une douleur au genou », a révélé Djamel Belmadi ce lundi, lors d’un point presse animé dès son arrivé à Lomé au Togo.

« Bizarrement nous avons reçu un communiqué du Stade Rennais suite à notre demande puisque c’est le joueur lui-même qui nous a indiqué qu’il avait cette douleur au genou qu’on ignorait puisque son dernier match c’était le 20 décembre au même titre qu’une majorité des joueurs de Ligue 1 dont c’était le dernier match », a-t-il en outre souligné.

Le sélectionneur national, s’est également interrogé sur le fait que les responsables du Stade Rennais, n’ont à aucun cru bon de signaler la blessure de l’attaquant.

« il n’y avait aucun signal de blessure »

« Il avait joué quasiment tout le match, il était sorti à trois ou quatre minutes de la fin, donc il n’y avait aucun signal qui pouvait nous avertir qu’il avait une blessure », a encore expliqué le coach Belmadi devant les journalistes.

« Deux jours avant son arrivée c’est lui qui nous a dit qu’il avait cette douleur, ensuite on a pris attache avec le club qui nous a envoyé un rapport médical. »

Et Djamel Belmadi de conclure sur le sujet: « Il est venu chez nous, d’une certaine manière pour faire constater cette blessure et voir ce qui était possible de mettre en place et voir s’il pouvait se donner les chances de participer à la CAN en le prenant en charge par notre staff médical mais apparemment il n’arrivait pas plus que ça à dépasser cette douleur. Donc on l’a libéré. »

R.B

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