Droit syndical : L’engagement de Tebboune !

Le libre exercice du droit syndical en Algérie, est l’un des principaux engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Ce dernier, n’a eu en effet, de cesse de marteler tout au long des ses sorties médiatiques que le « dialogue social » et le « droit syndical », sont des fondements d’un État de droit.

Toutefois, le chef de l’État, a tenu également, notamment lors de son entretien périodique avec la presse nationale, le 5 octobre dernier, à « clarifier » l’exercice syndical, afin d’éviter « tout amalgame » entre le fait politique et l’activité syndicale. « Nous sommes pour l’exercice du droit syndical et tous les syndicats sont les bienvenus. Or, nous devons faire la séparation entre le travail syndical et celui d’un parti politique (…) », avait-il mis en exergue.

Des syndicats « forts et représentatifs »

Ce lundi 13 janvier 2025, le Président Tebboune, qui présidait un Conseil des ministres dédié à plusieurs secteurs, a réaffirmé l’engagement de l’État à respecter et à garantir le droit syndical.

En effet et selon le document de la Présidence de la République, le premier magistrat du pays, a évoqué l’ « importance » de l’exercice syndical, à travers des syndicats «forts» et «représentatifs», et ce, dans le but d’améliorer les conditions de travail et renforcer le dialogue social dans tous les secteurs. Dans ce sens, le chef de l’Etat, a mis en évidence la « nécessité » de « réorganiser » le paysage syndical, conformément à la nouvelle législation, pour mieux favoriser une « collaboration constructive » entre les différents acteurs sociaux et économiques. « L’exercice des droits syndicaux est garanti en Algérie et l’Etat s’engage à le respecter », soulignera le président Tebboune. Mieux, pour ce dernier, l’exécutif gouvernemental a « besoin » des partenaires sociaux pour mieux accomplir ses tâches. « Le gouvernement a besoin de syndicats représentatifs et forts pour faire progresser le monde du travail », a-t-il insisté. Ces messages « forts » du président de la République, interviennent dans un contexte assez tendu, marqué par une effervescence des partenaires sociaux, notamment ceux de l’éducation nationale et la Santé publique.

Messages d’« apaisement »

En effet, depuis l’adoption des statuts particuliers de ces deux secteurs, plusieurs syndicats sont en « ébullition », en se disant avoir été « trahis » par leurs tutelles respectives. D’ailleurs, certains syndicats de la Santé publique, ont déjà annoncé un « mouvement de protestation » dans les jours à venir, afin de dénoncer ce qu’ils qualifient de « statuts de la honte ». Quant aux syndicats de l’éducation, dont le Cnapeste et le Snadep, respectivement ceux des enseignants et du personnel administratif, ont dénoncé leur « exclusion » de l’élaboration de ces textes de loi, tout en annonçant à leur tour des « actions de mécontentement » dans les prochains jours. Les assurances et les messages d’« apaisement» du président Tebboune, vont-ils faire revenir ces partenaires sociaux à de meilleurs sentiments ? Peut-être, mais en contrepartie, il faudrait que les tutelles respectives, fassent preuve d’un peu plus d’écoute à leur égard.

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