La puissance et la vigilance du Commdement de l’Armée nationale populaire (ANP), à faire face à toute tentative de violation des frontières nationale dérange au plus haut point les pays du voisinage, notamment le Mali et sa junte militaire.
Ainsi et suite la destruction par les éléments de l’ANP, le 31 mars dernier, d’un drone militaire, ayant transgressé l’espace aérien national, à Tin Zaoutine ( à la frontière algero-malienne), un communiqué aussi étrange qu’incongru vient d’être publié par la Confédération des «chefs d’Etats du Sahel», plus communément l’Alliance des États du Sahel (AES) laquelle regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Quand l’absurde cotoie le mensonge!
En effet, ce document, signé par l’inamovible colonel Assimi Goïta, chef de la junte malienne et accessoirement «leader» de l’AES, dit «dénoncer» l’«acte hostile» de l’Algérie, qui rappelons-le, n’a fait que protéger son espace aérien. Un fait on ne peut plus légitime et en parfaite adéquation avec les accords internationaux.
Le chef de l’AES, à travers son communiqué, aussi absurde qu’infondé, reproche à l’Algérie d’avoir entravé «la neutralisation d’un groupe terroriste qui planifiait des actes terroristes contre l’AES».
Un argument aussi flacieux qu’inaudible, car le drone militaire en question, n’a pas dévié de son champ d’action de 100, 200, 500 mètres, ou un kilomètres, mais il a pénétré sur le sol algérien de plus de deux kilomètres !
La puissance de l’Algérie dérange!
En outre et selon les divagations de Goïta, il aurait fallu attendre que ce drone de combat arrive «tranquillement» à Alger pour qu’il soit abbatu par notre armée?
Enfin, dans son communiqué qui frise l’indigence, indique que le «collège des Chefs d’Etat de l’AES décide de rappeler pour consultations les Ambassadeurs des États membres accrédités en Algerie».
Cette déclaration, aussi hostile qu’incompréhensible, démontre une seule chose: L’Algérie s’affirme et s’affiche comme étant une puissance régionale par excellence, ce qui a pour effet d’agacer les pays du voisinage, notamment le Sahel et plus particulièrement le Mali et sa junte militaire au pouvoir.