La Directeur de l’éducation (DE) de la wilaya de Béni Abbès Messaoud Benzaïd, est décédé dans un accident de la circulation ce lundi. La nouvelle est tombée tel un couperet. Et dire qu’hier seulement, il était en compagnie du wali de Béni Abbès, en train de présenter ses félicitations au meilleur lauréat du BEM de la wilaya éponyme.
Ainsi, le drame a eu lieu ce lundi 30 juin 2025, à 7 heures du matin, sur la route nationale N°1, à 35 km à la sortie nord d’El Menéa vers Ghardaïa lorsque le véhicule de tourisme dans lequel il voyageait en compagnie de deux personnes est violemment entré en collision avec un camion semi-remorque.
Un accident d’une rare violence
En effet, le choc a été d’une telle violence qu’il a fallu tout un matériel de désincarcération pour extraire les trois passagers de l’amas de ferraille advenu du véhicule de tourisme. Messaoud Benzaïd, le directeur de l’éducation de la wilaya de Béni Abbes, âgé de 50 ans et originaire de la wilaya de Touggourt, est décédé sur place alors que ses deux compagnons de voyage, âgés de 19 et 29 ans ont été blessés à divers degrés de gravité.
La dépouille du directeur de l’éducation de la wilaya de Béni Abbès a été déposée au service de médecine légale (morgue) de l’hôpital Colonel Châabani d’El Menéa, alors que les blessés ont été admis aux urgences médico-chirurgicales du même hôpital.
La RN1, un cimetière à ciel ouvert !
Une enquête est ouverte par la brigade de gendarmerie d’El Menéa pour déterminer les causes et circonstances exactes de ce drame. Véritable cimetière à ciel ouvert, ce tronçon de route entre El Menéa et Ghardaïa, long de 270 km n’a eu de cesse de faucher des vies à longueur d’années. Des camions, des bus de voyageurs, des véhicules de tous types ont laissé inertes beaucoup de leurs passagers sur ce maudit macadam.
Malgré toutes les manifestations, les sit in, les blocages de cette route par les habitants des villes qu’elle traverse (Mansourah, Hassi Lefhel, El Menéa) et hameaux (Aïn Loussig, Hassi Ghanem) revendiquant la réalisation d’une route à double voie, les responsables restent de marbre.
