Le torchon brûle entre les syndicats autonomes de l’éducation nationale et leur ministre de tutelle. La raison ? Les statuts particuliers du corps enseignant.
Ainsi, ces syndicats menacent de recourir à la grève afin de se faire entendre auprès du département de Mohamed Sghir Saâdaoui, afin qu’il procède à la « révision » des textes de loi adopté en Conseil des ministres le 22 décembre 2024. Par conséquent, ils annoncent un débrayage national, le 11 et 12 février 2025, accompagné de sit-in devant les directions de l’éducation nationale à travers le pays, dans le but de dénoncer la politique de «la sourde oreille » de la tutelle.
En effet et dans un préavis de grève, co-signé par quatre syndicats de l’éducation, à savoir le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), Conseil des enseignants des lycées algériens (Cela), Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) et Majal, ils annoncent qu’il comptent enclencher une grève de deux jours à partir du 11 février prochain, et ce, dans le but de dénoncer « le mépris » et le « refus du dialogue » de la part du ministre de l’Éducation nationale.
Ledit document, dont JUST-INFODZ détient une copie, ce conglomérat de syndicats, en appel au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin d’« intervenir » en « urgence» dans le but d’entamer une «révision globale» des ces statuts, et ce, est-il mentionné, dans le but de garantir une «justice et une équité sociale». Dans le détail, ces partenaires sociaux, soulignent leur « rejet » de la méthodologie adoptée par le ministère de tutelle dans la confection et l’élaboration de ces textes. « Nous refusons leur contenu élaboré en l’absence totale de syndicats et la mise à l’écart du principe du dialogue social », font-ils en outre remarquer.