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Éducation : Quatre syndicats menacent de paralyser le secteur

Le torchon brûle entre les syndicats autonomes de l’éducation nationale et leur ministre de tutelle.Ainsi, pour la seconde fois en six mois, ces syndicats menacent de recourir à la grève afin de se faire entendre auprès du département de Abdelkrim Belaabed. En effet, ils annoncent un débrayage national, le 27 du mois en cours, dans le but de dénoncer la politique de «la sourde oreille » de la tutelle.

Des « dérives » dénoncées

Ainsi et dans un préavis de grève, co-signé par quatre syndicats de l’éducation, à savoir le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), Conseil des enseignants des lycées algériens (Cela), Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) et Majal, ils annoncent qu’il comptent enclencher une grève de deux jours à partir du 27 novembre prochain, et ce, dans le but de dénoncer « le mépris » et le « refus du dialogue » de la part du ministre de l’Éducation nationale.

Dans ce pré-avis transmis à la rédaction de JUST-INFODZ, ces syndicats, accusent ouvertement le ministre Belabed de vouloir les « marginaliser », et de fait, selon leurs dires, « bafouer le droit de l’enseignant », tout en dénonçant au passage l’« opacité manifeste » dans la confection du statut particulier des enseignants, tout en appelant à l’ « intervention urgente » du chef de l’Etat, afin de clarifier ce texte et éviter une « dérive malveillante » de la part de certaines parties.

« Totale confiance » en Tebboune

Par ailleurs, dans le communiqué, le quatuor de l’éducation nationale, met l’accent sur « l’absolue nécessité » de valoriser le statut de l’enseignant et de protéger les acquis du professeur, notamment ceux liés à la promotion dans les nouveaux grades, tout en exigeant une « copie du document qui a été présenté en Conseil des ministres sans qu’ils ne soient informés », et leur « implication directe », dans tout le processus de révision du statut de l’enseignant », exigent-ils, tout en exigeant l’application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et assurant à ce dernier, le «plus totale confiance».

Dans le même ordre d’idées, ces syndicats regrettent l’attitude « méprisante » selon leurs dires, du ministre de l’éducation nationale, qui selon eux, ne les aurait pas associés au processus de l’élaboration du statut particulier du corps enseignant. « Nous déplorons l’attitude méprisante du ministère de l’Éducation nationale dans sa politique en refusant de nous informer et à ne pas nous remettre une copie du projet du nouveau statut des enseignants qui est présenté au niveau du Conseil des ministres, malgré l’engagement du ministre de l’Éducation de le faire », dénoncent-ils.

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