Autre ministre, autres méthodes au sein du secteur hautement sensible de l’Éducation nationale. Ainsi, si l’ancien ministre de l’éducation nationale, M. Abdelhakim Belabed était adepte du “ flou” et de l’ ”opacité” dans la gestion de ce secteur névralgique, notamment avec les partenaires sociaux, ce successeur, M. Mohamed Seghir Saâdaoui, semble adopter une toute autre méthode de travail.
Une « priorité » pour Saâdaoui
En effet, exit la “marginalisation” des syndicats du secteur, exit également le “black-out” en matière de communication instauré par son prédécesseur. Le nouveau ministre, vient en effet de convier les partenaires sociaux au dialogue, ce samedi 30 novembre 2024 au siège de son ministère.
Selon le communiqué du département de Saadaoui, émis ce samedi après-midi, le MEN, a lors de son intervention, a fait savoir qu’il fait du “ dialogue” avec les partenaires sociaux, notamment les syndicats de l’éducation nationale une “priorité” dans son mode de gestion. “Nous allons tacher à établir le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes au sein du secteur de l’éducation, et ce, conformément aux instructions du président de la République, qui a entamé son deuxième mandat à la tête du pays en soulignant l’importance du dialogue national », a-t-il souligné.
Et d’ajouter “Notre objectif au sein du ministère de l’Éducation nationale est la poursuite des efforts pour la formation des futures générations en leur offrant l’ensemble des moyens et des conditions nécessaires. Dans la foulée, le ministre a assuré qu’il vise à réaliser “un saut qualitatif” pour le secteur : « Les représentants des syndicats agrées sont toujours les bienvenus et ils sont protégés par les lois de la République et nous savons que le dialogue peut apporter un plus”, a-t-il en outre souligné.