Par Kocila Tighilt
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, prend part ce mercredi 6 novembre 2024, à Rome (Italie), à la réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG) relevant de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a indiqué un communiqué du ministère.
Ainsi, la rencontre se tiendra au siège du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Elle sera co-présidée par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, verra la participation de nombreux politiques et représentants des pays participants.
L’énergie du futur
En effet, Arkab, est accompagné de l’ambassadeur d’Algérie en Italie, du Président-directeur général (PDG) du groupe Sonelgaz et du Commissaire à l’énergie nucléaire (COMENA).
« L’objectif de cette réunion est d’échanger les vues sur les stratégies adoptées pour accélérer le développement et l’expérimentation de l’énergie de fusion, et de débattre des questions prioritaires liées aux cadres politiques et financiers, au progrès technologique, aux processus de commercialisation et de coopération internationale en vue de développer cette technologie prometteuse afin de fournir l’énergie à faible émission de carbone pour répondre aux besoins croissants en matière de développement », indique la même source.
Il sera question notamment, de : « Energie de fusion: état des lieux et perspectives» et « Coopération internationale et partenariats public-privé : ouvrir la voie à l’énergie nucléaire de fusion ». « L’accent sera mis sur la réalité du paysage mondial de l’énergie de fusion, le progrès réalisé dans les secteurs public et privé, et sur la coopération entre les pays et les industriels », note, le document du ministère.
Des défis à entreprendre
En outre, il sera également question, des avancées technologiques, scientifiques et en ingénierie, ainsi que l’évolution des infrastructures dans le domaine de l’énergie de fusion. Selon la même source, le gouvernement italien qui assure la présidence du « G7 » en 2024, focalise sur le développement des sciences et des technologies de l’énergie de fusion et les défis mondiaux liés au renforcement de la sécurité énergétique et du développement économique, et s’engage à faire avancer le programme de la recherche sur l’énergie de fusion sur la scène internationale.
Il y’a lieu de souligner que la fusion n’utilise pas de matières fissiles comme l’uranium et le plutonium (le tritium radioactif n’est pas un matériau fissile ni fissionnable). Un réacteur de fusion ne contient pas d’éléments susceptibles d’être utilisés pour fabriquer des armes nucléaires.