La coopération énergétique entre l’Algérie et l’Allemagne est au beau fixe.
D’ailleurs, plusieurs groupes allemands spécialisés dans les énergies et les énergies renouvelables, ont entamé depuis 2022 des négociations avec les groupes Sonelgaz et Sonatrach, afin de sa positionner sur le marché algérien.
Ce mardi 10 décembre 2024, c’était au tour du groupe allemand Siemens Energy, l’une des principales entreprises mondiales de technologie énergétique, de «lorgner» sur les opportunités de coopération en Algérie, surtout que le pays, a opéré sa mue sur la question énergétique, optant pour une transition énergétique graduelle.
Siersdorfer voit grand!
En effet, M.Dietmar Siersdorfer, vice-président exécutif et directeur général de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord de cette société, a été reçu ce mardi par le ministre de l’Enérgie et des mines, Mohamed Arkab, le ministre d’État auprès du ministre de l’Energie, chargé des énergies renouvelables, M.Noureddine Yassa et du PDG du groupe Sonelgaz, M.Mourad Ajal, indique un communiqué dudit ministère.
Ainsi et selon la même source, M.Dietmar Siersdorfer, a exprimé «l’engagement» de Siemens Energy à renforcer le partenariat avec l’Algérie, soulignant la volonté de l’entreprise de soutenir ses efforts en faveur de la transformation énergétique et du développement durable. Il a en outre, d’après ledit document, affiché la «volonté» de Siemens Energy de contribuer efficacement à la mise en œuvre de projets stratégiques et innovants en Algérie, afin de réaliser des gains tangibles pour les deux parties, en mettant l’accent sur le développement de solutions technologiques avancées et en investissant dans les domaines des énergies renouvelables, de la décarbonation, et la formation.
Arkab insiste sur le transfert de technologies
Pour sa part, M. Arkab, a mis en évidence «l’importance» d’élargir les domaines de coopération entre les deux parties de manière à favoriser la réalisation de «partenariats rentables» pour les deux parties, notamment en matière de transfert de connaissances et d’expériences et de développement du capital humain.
En outre, le ministre d’État, d’après la même source, a plaidé pour l’«intensification des efforts»dans les domaines de l’ingénierie, des études et du développement des réseaux électriques, en mettant l’accent sur les projets en cours et à venir, notamment le projet de raccordement des réseaux électriques entre le nord et le sud du pays, et la fabrication locale d’équipements électriques, en plus de développer des technologies modernes d’énergies nouvelles et renouvelables, telles que l’énergie éolienne et l’hydrogène vert.