L’enseignement supérieur algérien signe une avancée remarquable sur la scène internationale avec une performance inédite dans le classement mondial « THE Impact » édition 2025, publié par l’organisme britannique Times Higher Education.
Ainsi, pour la première fois, l’Algérie se hisse à la première place au niveau maghrébin, et ce grâce à la présence record de 53 universités nationales dans cette évaluation mondiale. Une performance qui confirme la dynamique engagée par le pays dans le domaine de la formation supérieure et de la recherche scientifique.
Un record salué par les autorités
En effet, dans un message publié sur sa page facebook, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, s’est félicité de cette réussite.
Il a salué un jalon important dans le processus de modernisation de l’université algérienne et souligné le rôle croissant que jouent les établissements nationaux dans la concrétisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par l’Organisation des Nations Unies. Cette reconnaissance est le fruit d’un travail collectif, d’un engagement institutionnel et d’une orientation stratégique vers un enseignement plus inclusif, plus pertinent et résolument tourné vers l’avenir.
Des universités de l’intérieur en tête du classement
En tête du classement national, l’Université d’Oued Souf s’est illustrée en obtenant la première place à l’échelle algérienne, tout en réussissant à intégrer le cercle restreint des 400 meilleures universités au monde.
Elle est suivie de près par les universités de Khenchela et d’Oum El Bouaghi, qui se partagent la deuxième position, tandis que l’Université de M’sila se hisse à la troisième marche du podium. Ces institutions, souvent éloignées des grands centres urbains, prouvent que l’excellence peut émerger partout lorsque les moyens sont mobilisés et que les objectifs sont clairs.
Un classement fondé sur l’impact global des universités
Le classement THE Impact se distingue par son approche particulière, axée sur la mesure de l’impact global des universités au-delà des seuls critères académiques. Il évalue la contribution des établissements à l’atteinte des 17 ODD en s’appuyant sur des indicateurs précis tels que la qualité de l’enseignement, la production scientifique, la portée des partenariats internationaux et communautaires, ainsi que les efforts déployés en matière d’inclusion sociale, d’environnement, d’égalité et de lutte contre la pauvreté ou le changement climatique. Il s’agit donc d’une lecture plus complète du rôle des universités dans le développement durable et la transformation sociale.
Une reconnaissance porteuse d’opportunités
Pour l’Algérie, cette percée ouvre de nouvelles perspectives. En se positionnant comme un acteur régional majeur en matière d’enseignement supérieur, le pays pourrait désormais renforcer ses coopérations académiques à l’échelle internationale, attirer davantage de partenariats scientifiques et favoriser la mobilité des chercheurs et étudiants.
À l’heure où les systèmes éducatifs sont appelés à innover, s’adapter et contribuer activement aux grands enjeux planétaires, les universités algériennes semblent aujourd’hui prêtes à relever les défis d’un monde en pleine mutation, avec ambition et détermination.