Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé, dans un communiqué signé par son président le journaliste Kamel Amarni, “la scandaleuse” expulsion des journalistes de Sidi Fredj.
Ainsi, ce syndicat a manifesté son indignation quant au comportement “ scandaleux” de l’EGT Sidi Fredj, qui a procédé à l’expulsion de l’ensemble de nos confrères et leurs familles résidant encore à l’hôtel El Manar ».
Des journalistes SDF !
En effet, dans sa missive, le SNJ souligne qu’ “en dépit de la décision du président de la République, interdisant depuis l’année dernière les expulsions en période d’hiver, nous avons assisté, aujourd’hui mercredi 11 Décembre 2024 en fin d‘après-midi, à un véritable scandale », écrit SNJ, expliquant que » la direction du complexe touristique EGT Sidi Fredj a procédé à l’expulsion de l’ensemble de nos confrères et leurs familles résidant encore à l’hôtel El Manar ». « Des familles désormais dans la rue, humiliées, livrées à la précarité et à un traumatisme certain. Ces familles subissent le même sort malheureux que celles qui avaient étaient expulsées dans les mêmes conditions scandaleuses il y’a une quinzaine de jours”, dénonce le syndicat. « Certaines ont leurs affaires toujours jetées au niveau du Casif, livrées aux intempéries de ces derniers jours et, donc, certainement hors d‘usage désormais ! », a-t-il encore indiqué.
Un “ acharnement” manifeste
En outre, pour le SNJ, le comble de “la honte” pour les responsables de cette “expulsions inhumaine”, un des confrères concernés passe ses nuits dans son véhicule au niveau du parking du complexe, n’ayant pas la chance d‘être hébergé chez des proches comme c’est le cas des autres familles expulsées, ce qui n’est du reste pas une situation des plus confortables que d‘être hébergé en famille chez autrui, même si nous rendons hommage à ces familles généreuses qui prennent en charge , momentanément, nos confrères et leurs familles », s’indigne ce syndicat. « Cet acharnement obstiné et cette brutalité scandaleuse et condamnable dont a fait montre la direction du complexe est d‘autant plus injustifiable que le dossier de nos confrères en question était et est toujours en cours de traitement entre le Syndicat et les parties concernées au niveau du Gouvernement en vue de régler définitivement leur problème de relogement comme nous l’avons d’ailleurs déjà fait pour une bonne centaine d’autres confrères concernés, relogés tous, eux, dignement », est-il étalé dans le même document.
Le SNJ s’en remet au chef de l’État
Pour le syndicat, le 3 décembre 2023, le président de la République avait officiellement et publiquement chargé le gouvernement, en l’occurrence le ministre de la Communication, de trouver une solution définitive au dossier des logements sécuritaires de Sidi Fredj ». « C’était dans son discours prononcé à l’occasion de la cérémonie de célébration de la journée nationale de la presse. Une instruction présidentielle qui a redonné espoir à mes confrères concernés et que nous saluons encore une fois », a relevé SNJ qui interpelle “ toutes les parties concernées en vue de réhabiliter mes confrères dans leur dignité d‘abord et leur droit ensuite à être relogés au même titre que les précédents bénéficiaires de logements et non pas à être expulsés comme des indus occupants sur décision d‘un …hôtel ! »
