C’est lors d’une cérémonie organisée ce mercredi 30 octobre, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou qu’a eu lieu la clôture de la 18ème édition du festival du film amazigh.
C’est au terme de cette cérémonie que l’Oliver d’Or du meilleur long métrage, a été décerné à Argu, d’Amar Belkacem, alors que les autres prix sont revenus respectivement à :
- Prix de l’Olivier d’Or du Meilleur Court Métrage : « Hucdaṛdam » de Samir Cheumer.
- Prix de l’Olivier d’Or du meilleur film documentaire : « Le Chemin vert » de Osama Rai.
- Prix de l’Olivier d’Or du meilleur film d’animation : « Atmaten » de Thiziri Sahraoui.
- Prix de l’Olivier d’Or de la Meilleure Interprétation Féminine : Ahlam Zerouka dans « Hucdaṛdam », de Samir CHEMEUR.
- Prix de l’Olivier d’Or pour la Meilleure Interprétation Masculine : Rachid Hadid dans « Le chant de la sirène », de Arezki Larbi.
- Prix Abderrahmane Bouguermouh (Mention spéciale du jury) : Le chant de la sirène de Arezki LARBI.
Le prix du Jury attribué à feu Arezki Larbi
Les membres du Jurys, le commissariat du festival du film amazigh, et la direction de la culture et des arts ont décidé, à l’occasion de cette 18ème édition de décerner un prix, contre l’oubli, « Le prix Abderrahmane Bouguermouh », à titre posthume au feu, artiste peintre Arezki Larbi, dont le film « Chant de la sirène » a reçu également le prix mention spécial du Jurys à ce festival.
L’hommage poignant de Djamila Bouguermouh
Une occasion également de rendre hommage au réalisateur Abderrahmane Bouguermouh dont, l’épouse était présente à cette cérémonie de clôture. « Je vous remercie tous, Je suis très émue. J’ai perdu la parole. Abderrahmane Bouguermouh, a énormément souffert pour le film amazigh. Son premier long métrage est la Colline Oubliée. Et son premier Court métrage était ‘Comme une âme’, qu’il a tourné en 1965, à Beni Yenni. Malheureusement, il n’y a aucune trace du film. Heureusement, nous avons encore l’affiche du film », a regretté Djamila Bouguermouh.
Le prix Abderrahmane Bouguermouh institué
Cette dernière, ajoutera « Bouguermouh, a depuis 1965, mené un combat pour arriver aujourd’hui à ce festival du film amazigh».« Dans la colline oubliée, Bouguermouh avait les autorisations de tournage mais pas l’argent d’où sont appel à la population pour l’aider dans la réalisation de ce film. Il disait : La colline oubliée ne m’appartient pas, c’est votre film ! », avait-elle tenu à rappeler.
À cet hommage, la directrice de la culture et des arts de Tizi-Ouzou a tenu a expliqué que le prix Bouguermouh est désormais institué. « Un prix contre l’oubli en hommage à un pionnier qui a su travailler pour le cinéma Algérien et amazigh en particulier. Ce prix portera le nom d’Abderrahmane Bouguermouh, sommité de la culture ».
K.T