Cent dix-huit (118) fonctionnaires de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, dont cinquante-sept (57) du siège de wilaya et soixante et un (61) des structures attachées au niveau des daïras et communes de la wilaya éponyme ont été promus jeudi à des grades supérieurs.
Outre ces promotions, seize (16) enfants de policiers qui se sont illustrés aux examens du Baccalauréat ont été honorés lors d’une cérémonie marquant le 63ème anniversaire de la fête nationale de la police nationale. Trois (3) autres membres de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, dont deux (2) policiers et un (1) élément du personnel civil assimilé (PCA) admis à la retraite ont aussi été honorés et remerciés pour leur parcours professionnel.
Ainsi, c’est en présence de Djelloul Cheboui, le SG de la wilaya de Ghardaïa accompagné du P/APW par intérim, des autorités civiles, judiciaires et militaires, ainsi que de notables et des membres des Aâyanes des deux communautés de la région que c’est ouvert cette cérémonie tenue dans la grande salle des conférences de la wilaya de Ghardaïa, qui s’est finalement avérée bien exiguë pour contenir tout ce beau monde. Dans une brève allocution, Ammar Fodhil, le chef de sûreté de wilaya a mis en exergue le rôle de la police dans la stabilité et la préservation de la sécurité des biens et personnes, rappelant « les progrès réalisés ces dernières années dans le secteur de la police. Celle-ci a pu réaliser des progrès notables grâce aux efforts colossaux consentis par l’Etat pour permettre à la Sûreté nationale d’être au diapason des mutations technologiques ainsi qu’aux défis majeurs auxquels fait face l’Algérie, dont le but sacré est de sécuriser le pays et le citoyen.»
Une institution républicaine au service du citoyen
En effet, dans un message adressé par le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ali Badaoui et lu à cette occasion par un officier, il a longuement retracé le parcours de la création et de la structuration de la police nationale tout en se félicitant des nombreuses réalisations et de la maîtrise des services de police de l’activité sécuritaire, priorité du citoyen algérien. Pour rappel, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a été créée par décret, dix-sept jours après la proclamation de l’indépendance du pays, soit le 22 juillet 1962, et ce pour succéder et remplacer au pied levé, la police française. Ainsi, et depuis ce jour d’il y a 63 ans, le 22 juillet de chaque année est considéré et fêté comme journée nationale de la police algérienne.
Pour l’histoire, le premier noyau de la sûreté nationale a été constitué juste après l’indépendance du pays par une centaine de cadres venus de Tunisie et du Maroc et une trentaine de commissaires de police formés par le FLN à l’académie de police du Caire. S’ensuivit alors une large formation de recrues dans les différentes écoles de police ouvertes à travers le pays et dont la première fut celle d’Hussein Dey, à Alger. Ce n’est qu’en 1970, dans une optique de structuration et de maillage du territoire national, qu’ont été créées les premières sûretés de wilaya et en 1973, la femme algérienne a fait son apparition dans le corps de la sûreté nationale.

