Le secteur du rail en Algérie est destiné à un avenir prometteur. D’ailleurs, les pouvoirs publics, à leur tête le chef de l’État, M. Abdelmadjid Tebboune, ne lésine sur aucun moyen pour développer le réseau ferroviaire en Algérie.
Cependant, qui dit rails, dit de gros moyens financiers, car il constitue à travers le monde, l’un des secteurs les plus « budgétivore » et compte tenu de l’étendue géographique de l’Algérie et les ambitions de l’État de « tisser » un maillage ferroviaire de 15 000 kilomètres d’ici 2030, de grosses ressources financières sont indispensables.
Trois milliards de dollars sur trois ans
Ainsi et l’occasion de Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID), qui se tiennent à Alger, le président de l’institution financière, Muhammad Sulaiman, a fait une importante annonce à ce propos.
En effet et dans une déclaration faite à une chaîne de télévision privée, M. Al Jasser, a révélé que l’institution qu’il dirige, accordera un prêt à hauteur de trois milliards de dollars, afin de financer plusieurs projets structurants, dont et surtout le développement du réseau ferroviaire en Algérie. Cette cagnotte, sous forme de prêt, a-t-il en outre précisé, s’échelonnent sur les trois prochaines années. Cet engagement marque une étape importante dans les efforts de modernisation du pays.
Dans le même ordre d’idées, la BID a validé une enveloppe financière de 1,32 milliard de dollars, afin de soutenir des projets structurants dans ses États membres, avec un accent sur la croissance inclusive, l’adaptation climatique et le développement économique.
L’État met les bouchées double
Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que l’Algérie est résolue à mettre une feuille de route viable et efficace pour sa politique de relance de l’industrie du rail.
Après des années d’errance, marquées par une navigation à vue et un manque de clarté, les pouvoirs publics et conformément aux orientations du chef de l’État, M. Abdelmadjid Tebboune, ont enfin pris conscience des aspects stratégiques et névralgiques de cette industrie.
Pour rappel, en mai 2024, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, avait officiellement acté, lors de la 184 session du Conseil des Participations de l’État (CPE), la mise en place d’un grand groupe public dédié à la construction ferroviaires.
En effet, ce groupe, lequel a pour mission de « mettre sur rails », l’industrie ferroviaire nationale, est en parfaite adéquation la vision stratégique économique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et en application de ses directives. Ce prêt, octroyé par la BID, n’est que la confirmation que l’Algérie ne lésine sur aucun moyen pour se doter d’un réseau ferroviaire en adéquation avec ses aspirations économiques.