Par R.B/ Agences
En dépit de la reprise des financements octroyés par certains pays européens, dont l’Espagne, l’Italie, la Suisse, l’Irlande et la Slovénie, pour ne citer que ces notions, l’agence onusienne de l’Office de secours pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), est sur la « corde raide ».
Ainsi et selon le directeur de cette agence, M.Philippe Lazzarini, qui s’est exprimé ce mardi 25 juin 2024, l’Unrwa devrait connaître un déficit de liquidité d’ici fin août prochain et par conséquent, arrêter ses aides en faveur des populations de Ghaza.
Un déficit de 140 millions de dollars
En effet et lors d’une conférence de presse animée ce mardi à Genève (Suisse), qu’il a fait allusion au au « budget ordinaire » de cette ONG( Organisation non gouvernementale), lequel est « l’épine dorsale » de l’organisation qui couvre 30 000 collaborateurs. « Nous avons les liquidités jusqu’à la fin août et, en gros, il nous manque encore environ 100 à 140 millions de dollars pour atteindre la fin de l’année », a indiqué M.Lazzarini.
Concernant le financement des appels d’urgence, il a déclaré que l’appel pour le territoire palestinien occupé est financé à hauteur de 15 à 18 %, tandis que l’appel pour la Syrie est financé à hauteur d’environ 15 %. « Ces deux appels sont nettement sous-financés, ce qui nous empêche, par exemple, de procéder à des distributions d’argent ou de nourriture en Syrie, au Liban et à Gaza », a déploré le chef de l’UNRWA.
Le 12 juillet, une date cruciale
Par ailleurs et s’agissant du récent appel de 1,2 milliard de dollars, le directeur de cette ONG, a souligné qu’il était financé à hauteur de 15 % et a ajouté : « Nous sommes loin des besoins que nous espérions couvrir ».
Le chef de l’Unrwa, voit dans le prochain événement des donateurs à New York le 12 juillet une occasion de recevoir de nouvelles contributions. L’agence onusienne est proportionnellement moins financée dans son budget ordinaire qu’à la même époque l’année dernière, a-t-il noté.
À titre indicatif, l’Unrwa est l’une des rares organisations humanitaires, encore présente dans les territoires occupés et plus particulièrement à Rafah et Ghaza. L’armée d’occupation sioniste, cherche par tous les moyens à la faire évacuer la bande de Ghaza, pour continuer ses massacres à l’abri des regards.