Le Journal officiel (JO) dans son dernier numéro 21 (26 mars 2025), comporte un arrêté ministériel conjoint qui vient redéfinir le cadre réglementaire de la commercialisation des fruits et légumes.
Ainsi, ce texte établit de nouvelles normes concernant les caractéristiques et les conditions de présentation des produits proposés aux consommateurs. Parmi les dispositions notables de cet arrêté figure l’interdiction explicite de commercialiser des fruits et légumes comportant des parties impropres à la consommation, renforçant ainsi les exigences de qualité et de sécurité alimentaire sur le marché.
La fin de l’anarchie?
En effet, cet arrêté signé par le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, celui de l’industrie et de la production pharmaceutique, celui de l’agriculture et du développement rural, ainsi que celui de l’intérieur des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, impose que les fruits et légumes mis en vente soient débarrassés de leurs éléments non comestibles, sauf si ces parties sont nécessaires à leur conservation et leur protection.
En outre, les produits destinés aux consommateurs devront être exempts de terre, de pierres, de résidus végétaux, de tiges et de feuilles impropres à la consommation.
Ce nouveau cadre réglementaire vise à améliorer la qualité des produits proposés sur les marchés et à mettre fin à certaines pratiques courantes, telles que la vente de pommes de terre recouvertes d’une épaisse couche de terre ou d’oignons verts encore munis de leurs feuilles inutilisables.
En garantissant des produits plus propres et mieux présentés, cette mesure contribuera à une meilleure transparence commerciale et à la protection de la santé des consommateurs. Aussi, grâce à cette nouvelle réglementation, l’Algérie ambitionne de moderniser son secteur agroalimentaire en instaurant des normes de commercialisation plus rigoureuses. Il reste à observer désormais comment cette mesure sera mise en œuvre et si elle permettra réellement d’élever la qualité des produits proposés aux consommateurs.
