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Gaz : Le GECF exprime ses “inquiétudes” et appel à l’unité 

Les tensions actuelles au Proche et Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée, Liban et récemment en Syrie, pourraient avoir un « impact négatif » sur la production mondiale de gaz naturel.

Cet avertissement, émane du Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), dont la 26ème réunion ministérielle s’est achevée ce lundi 9 décembre 2024, à Téhéran (Iran). 

Les « voix de la discorde » dénoncées 

Ainsi et dans le même sillage, les pays membres de cet « OPEP du Gaz», ont exprimé leur «inquiétude» au sujet de certaines voix qui appellent à suspendre les investissements gaziers, estimant que ces appels sont «imprudents» et conduiront à «compromettre» la sécurité énergétique planétaire. 

En effet et selon déclaration finale de cette organisation, ces appels pourraient également accroître «la volatilité des marchés » et entraver «les progrès» vers les objectifs mondiaux de réduction de l’empreinte carbone. Les pays membres du GECF, ont également plaidé pour une coopération multilatérale « plus forte », afin de garantir une « approche équilibrée et globale » de la gestion mondiale de l’énergie, tout en répondant aux défis liés à l’énergie. 

La Déclaration d’Alger comme repère

En outre, les participants à cette réunion ont également souligné « l’importance de l’unité et de la solidarité entre les États membres du forum« , conformément à la Déclaration de l’Algérie issue du septième Sommet des chefs d’État et de gouvernement. Cette dernière, faut-il le rappeler, souligne notamment le renforcement de la coopération en vue de maintenir la fiabilité et la résilience des systèmes de gaz naturel, d’offrir un approvisionnement efficace et fiable en gaz naturel et d’étendre l’utilisation du gaz naturel pour un développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Aussi, elle met en évidence “l’importance cruciale” de la sauvegarde des infrastructures sensibles liées au gaz naturel, y compris les infrastructures transfrontalières, pour garantir leur fiabilité et leur résilience, outre le renforcement de la coopération internationale et de la résilience aux catastrophes naturelles, aux incidents techniques et aux menaces d’origine anthropique, y compris l’utilisation malveillante des technologies de l’information et de la communication.

Le GECF compte 12 membres à part entière, dont l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Émirats arabes unis et le Venezuela. L’organisation compte également huit pays observateurs, dont cinq – l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Mauritanie, le Sénégal et le Mozambique – ont assisté à la réunion, selon le rapport de l’IRNA. Les membres du GECF contrôlent collectivement 69 % des réserves mondiales de gaz, 39 % de sa production commercialisée, 40 % des exportations mondiales de gaz et 51 % des exportations de gaz naturel liquéfié, selon un rapport de synthèse publié sur le site Web du GECF.

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