Les «gifles» se suivent et se ressemblent pour le Maroc et son projet farfelu du gazoduc Atlantique, lequel reliera ( dans les rêves ) Lagos à Rabat, pour gagner l’Europe.
Ainsi et après le «coup de massu» reçu en septembre dernier par la Banque d’investissement et de développement (BID) de la Cédéao, en affirmant que cette institution était «disposée» à financer le gazoduc transsaharien (TSGP) porté par l’Algérie, c’est au tour des nigerians eux-même d’infliger un camoufler au Maroc et sa chimère.
Le gazoduc transsaharien « parfaitement réalisable »
En effet, le président de la Chambre des représentants du Nigeria, M.Tajd Al-Ain Abbas, affirme ce dimanche 20 octobre 2025 que le projet de gazoduc transsaharien reliant Lagos à Alger en passant par le Niger est « parfaitement réalisable » et que son pays « soutien » cette initiative, a-t-il soutenu au terme de sa rencontre avec le ministre des hydrocarbures et des mines, M.Mohamed Arkab.
Les deux parties, précise le communiqué du ministère des hydrocarbures et des mines, ont évoqué le projet de gazoduc transsaharien, considéré comme « l’un des plus importants projets énergétiques régionaux», visant à relier les réserves gazières nigérianes au réseau algérien.
Dans ce sens, est-il en outre mentionné, il a été procédé à l’examen de l’état d’avancement des travaux relatifs à l’étude de faisabilité technique et économique, lancée en mars dernier, lors de la quatrième réunion ministérielle du comité d’orientation du projet, tenue le 6 mars 2025 au Centre international des conférences (CIC) d’Alger.
Enfin et toujours selon le document dudit ministère, cette entrevue a permis d’approfondir les concertations et d’échanger les vues sur les perspectives de coopération entre l’Algérie et le Nigeria, notamment dans les domaines des hydrocarbures et des mines.