« El Hadja Aïcha Istiqlal », fille aînée du poète de la révolution Moufdi Zakaria a été enterrée mardi soir au cimetière de Béni Izguène, dans la wilaya de Ghardaïa.
Ainsi, la fille aînée du chantre de la révolution Algérienne, Moufdi Zakaria, de son vrai nom Zakaria Cheikh a été enterrée mardi soir au cimetière de Béni Izguène au côté du père de ses quatre enfants, son deuxième époux le Docteur Mohamed Bafdel.
Son père, l’illustre Moufdi Zakaria, le «père» de l’hymne national Kassamen et de l’illyade, qui avait l’Algérie aux tripes lui a donné à sa naissance en 1936, bien avant le déclenchement de la révolution le prénom ô combien symbolique et prémonitoire « d’El Hadja Aïcha Istiqlal ».
Son premier époux, avec lequel elle n’a pas eu d’enfant, est le Chahid Docteur Brahim Tirichine, tombé au champ d’honneur en 1957 en compagnie des colonels Amirouche et Si El Haoues, dont le plus grand hôpital de la wilaya de Ghardaïa porte le nom.
Sœur de l’ancien ministre de la culture, Slimane Cheikh, la défunte âgée de 89 ans, a appris auprès de son second époux, le Dr Med Bafdel, les rudiments de l’infirmerie primaire et s’est dévouée pendant la révolution à soigner ses compatriotes.
Elle s’est acquittée de sa tâche avec dévouement et patriotisme afin de soulager l’humanité souffrante jusqu’à l’indépendance du pays et bien au-delà.
Accompagnée à sa dernière demeure par une marée humaine, en présence du wali de Ghardaïa, Abdellah Abi Nouar et des responsables de tous les corps de sécurité, elle a été portée jusqu’à sa dernière demeure dans un cercueil recouvert d’un grand et bel emblème national. Qu’elle repose en paix.

