Encore une sortie « tonitruante » du président des États-Unis, Donald Trump. Après les « effets d’annonces » sur les taxes douanières sur le Mexique, le Canada et la Chine, qui n’ont duré que quelques jours, avant qu’il ne « temporise », cette fois-ci, c’est la bande de Ghaza qui fait les frais de ses « lubies ».
Ainsi, Trump dont les « show » médiatiques deviennent chroniques, car à chaque sortie, les médias ont droit une déclaration « fracassante » de la part du locataire de la Maison Blanche, aspire cette fois-ci à « prendre le contrôle » de la bande de Ghaza, afin d’en faire la « riviera » du Moyen-Orient.
Ghaza en « Côte d’Azur » du Moyen-Orient
En effet, dans la soirée d’hier mardi 4 février 2025, le président américain a imaginé pouvoir transformer la bande de Ghaza en « Côte d’Azur du Moyen-Orient », après avoir dit vouloir que les États-Unis prennent le contrôle de ce territoire palestinien. « Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au côté de Benjamin Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d’un « chantier de démolition ».
Trump, qui n’a pas détaillé son « plan à long terme », a indiqué que sa « vision » consiste essentiellement à ce que les habitudes de Ghaza soient « éparpillés » entre l’Égypte et le Jordanie, étant au passage « convaincu » que les deux pays allaient « forcément » accepter sa proposition. Donald Trump, qui visiblement prend ses désirs pour des réalités, estime également que les habitants de Ghaza seraient « ravis » d’aller vivre en Jordanie ou en Égypte, alors que ces pays s’opposent fermement à l’accueil des Palestiniens et que ces derniers souhaitent désormais se réinstaller sur leur terre.
Le Hamas et l’Arabie Saoudite réagissent
Pour leur part et en réaction aux « divagations » de Donald Trump, les responsables du mouvement Hamas, ont indiqué ce mercredi que « le peuple palestinien ne permettra pas au président américain Donald Trump » de mettre en œuvre ses plans d’expulsion des Palestiniens de la bande de Ghaza.
En effet, rejetant en bloc les propos de Trump selon lesquels les habitants de Gaza « n’ont pas d’autre choix que de partir », Sami Abou Zouhri, haut responsable du Hamas, a affirmé que de telles déclarations constituent « une recette pour le chaos et les tensions dans la région ». « Notre peuple dans la bande de Gaza ne laissera pas ces plans aboutir », a ajouté Abou Zouhri, soulignant que «ce qui est nécessaire, c’est la fin de l’occupation et de l’agression (sioniste) contre notre peuple, et non son expulsion de sa terre».
Également en réaction à la polémique suscitée par Trump, qui avait également annoncé que l’Arabie Saoudite, « n’envisage plus », la création d’un État Palestinien, a démenti ces « allégations », tout en soulignant que le Royaume, est « fermement opposé » à cette idée de prise de contrôle de Ghaza. « Le royaume d’Arabie saoudite répète également sa déclaration antérieure de rejet absolu de toute atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien, que ce soit par le biais de politiques de colonisation israéliennes, de l’annexion de terres palestiniennes ou de tentatives de déplacer le peuple palestinien de ses terres », est-il mentionné dans un communiqué publié cette nuit. « Le royaume affirme que cette position ferme n’est pas sujette à négociation ou à surenchère, et qu’une paix durable et juste ne peut être obtenue sans que le peuple palestinien obtienne les droits légitimes auxquels il prétend, conformément aux résolutions internationales. Cela a été expliqué précédemment à l’administration américaine précédente et à l’administration actuelle.». Quoi qu’il en soit, une chose est certaine en revanche, Donald Trump, a encore une fois réussi son « coup médiatique », sans toutefois convaincre grand monde de sa « vision » pour trouver une solution viable pour le Moyen-Orient.
