Le ministre de l’Intérieur français a gravement dérapé contre le footballeur, Karim Benzema.
Dans une sortie médiatique, Gérald « Moussa» Darmanin s’est attaqué en effet au joueur l’accusant d’être en lien avec les Frères Musulmans et par ricochet avec le terrorisme. Une pique lancée suite à la position affichée du Ballon d’Or 2022 en faveur de la cause palestinienne.
En France pays de « liberté, égalité et fraternité », affiché son soutien à la Palestine rime avec l’apologie au terrorisme. Youcef Atal vient de le vérifier à ses dépens. Le joueur algérien vient en effet d’être suspendu par son club, l’OGC Nice à cause d’une publication de solidarité avec Gaza, proie à génocide perpétré par l’armée sioniste.
La sortie de l’ancien pensionnaire du Paradou AC a pris une dimension politique devenant même une affaire d’Etat. La ministre des Sports a promis d «‘être vigilante à l’égard des décisions qui seront prises» contre lui.
Youcef Atal n’est décidemment pas le seul footballeur à subir un tel traitement. Karim Benzema qui a pourtant porté haut le maillon de l’équipe de France a été malmené par un autre membre du gouvernement français pour son soutien au peuple palestinien.
Le ministre de l’Intérieur puisque c’est de lui qu’il s’agit s’en est violemment pris à l’ancien attaquant du Real Madrid qu’il accuse d’apologie au terrorisme. « Depuis quelques semaines, je m’intéresse particulièrement… Monsieur Benzema est en lien, on le sait tous, notoire avec les Frères Musulmans… Nous nous attaquons à une hydre que sont les Frères Musulmans parce qu’ils donnent un djihadisme d’atmosphère comme le disait Gilles Kepel », a déclaré lundi soir, Gérald Darmanin, lui-même d’origine algérienne.
Cette déclaration faite sur CNews, intervient quelques jours à peine après la publication de l’actuel pensionnaire de l’Itihad Djedda d’une publication dans laquelle il a dénoncé l’agression sioniste contre Gaza.
« Toutes nos prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants », avait écrit en effet le joueur. Un «pêché» pour le ministre de l’Intérieur français.
M.O.B