Excédé par la situation dramatique dans laquelle végète la handball national, Mustapha Hadj Sadok, l’un des piliers du « sept national », a décidé de mettre fin à sa carrière internationale.
Ainsi et dans un post sur son compte Instagram, Hadj Sadok, ne s’est pas contenté d’annoncer sa retraite internationale, il a aussi et surtout dénoncé de la plus virulente des manières les responsables de la Fédération algérienne de handball, sans toutefois les nommer.
Insoutenables aveux !
En effet, il a souligné que la situation au sein du fédération de handball est devenue « insupportable » et « intolérable », a-t-il dénoncé. Et d’ajouter, non sans une certaine colère froide « Ils nous ont menti à plusieurs reprises, à moi et à mes coéquipiers, sur ce qui serait considéré comme des droits fondamentaux”.
Par la suite, Mustapha Hadj Sadok, révélera qu’il a été victime d’un « mauvais traitements » et un « manque de respect » de la part de certains responsables de la Fédération algérienne de handball. « J’ai voué ma vie et ma carrière à la sélection nationale, amour à mon pays. Cependant et en guise de récompense, j’ai enduré l’amertume et j’ai été soumis à des mauvais traitements et à un manque de respect », a-t-il affirmé. Le désormais ex-star international, conclura son message « Après mûre réflexion, cette triste tournure des événements m’a conduit à la malheureuse décision de je mettre un terme à ma carrière au sein de l’équipe nationale, Merci à ma famille de m’avoir soutenu dans ma décision. À tous les fans, je suis désolé. À mes coéquipiers, bonne chance !».
Une débâcle annoncée !
Cette annonce, fait suite à la débâcle du « sept national », lors des championnats du monde, où les coéquipiers de Hadj Sadok, ont été éliminés de la plus humiliante des manières (trois matchs, trois défaites). Il faut dire que les joueurs ne sont en rien responsables de cette déroute. Loi s’en faut ! Ils avaient, pour rappel, à la veille de leur départ en Norvège, dénoncé une “ situation catastrophique” du handball national. « Nous avons la volonté de performer et de faire de bons résultats lors de la Coupe du Monde, mais en réalité, c’est bien différent. La préparation se déroule dans des circonstances catastrophiques, indignes d’être au niveau d’une compétition mondiale. Nous n’avons aucun suivi ni moyens », avait dénoncé Hicham Daoud, l’un des éléments cadres de la sélection nationale. Et comble de l’absurde, voire même du cynisme, la présidente de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Mme Karima Taleb, avait imputé cette débâcle à «la mal chance », notamment lors du dernier match face aux Tunisiens. Mme Taleb et après avoir mis le handball algérien dans un état végétatif, a décidé de ne pas se représenter à un second mandat à la tête de la FAHB. Cela se passe de tout commentaire.