Les énergies renouvelables et plus partuculiérement l’hydrogène vert en Algérie ne sont plus un vague slogan dénué de tous fondements, mais une réalité concrète et palpable sur le terrain.
Signe de dynamique impulsée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et pilotée par son ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, nombre d’investisseurs étrangers se bousculent littéralement afin de s’implanter en Algérie et investir en masse dans le segment des énergies renouvelables et précisément dans l’hydrogène vert, une ressource énergétique qui pourrait « catapulter » le pays vers le top 3 des producteurs mondiaux en énergie verte.
Ainsi, après l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, l’Italie et l’Argentine, qui ont jeté les jalons de potentiels investissements dans le segment des énergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert, c’est désormais le Koweït qui rentre dans la course. Cette pétromonarchie du Golfe, est également un précurseur dans le secteur de l’énergie solaire et éolienne et dans ce sens, le Koweït souhaite combiner son expertise à celle de l’Algérie dans le segment du solaire et l’éolien, afin de produire de l’hydrogène vert.
Le Koweït se positionne!
Dans ce sens, le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables, M. Mohamed Arkab, a reçu, lundi 1er septembre 2025, au siège de son département, le Président du Conseil d’Administration de la société koweïtienne Metro Holding, Cheikh Meshaal Al-Jarrah Al-Sabah. Cette rencontre a permis d’explorer de nouvelles perspectives de coopération, notamment dans le domaine stratégique des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.
Tout d’abord, la réunion s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables algériens, dont le Secrétaire d’État chargé des Énergies Renouvelables, M. Noureddine Yassa, ainsi que le PDG de Sonatrach, M. Rachid Hachichi. Cette composition illustre l’importance accordée à ce partenariat potentiel, placé au cœur de la stratégie énergétique nationale.
Un projet ambitieux présenté par Metro Holding
Ensuite, Cheikh Meshaal Al-Jarrah Al-Sabah a présenté un projet d’investissement de grande envergure, centré sur l’exploitation du potentiel solaire et éolien de l’Algérie. L’objectif est de produire et d’exporter de l’hydrogène vert, tout en favorisant le transfert de technologies, la localisation industrielle — notamment dans la fabrication d’électrolyseurs — et le développement des compétences nationales. Une feuille de route sera prochainement élaborée par des experts des deux parties pour concrétiser cette vision.
L’Algérie, un futur pôle régional de l’hydrogène
Ainsi, M. Arkab a souligné que l’Algérie, par sa position géographique stratégique et ses infrastructures de pointe, est appelée à devenir un acteur majeur dans la production et l’exportation d’hydrogène vert vers l’Europe. Il a rappelé le projet du « Corridor Sud de l’hydrogène », reliant l’Algérie au continent européen, objet d’une déclaration d’intention signée à Rome en janvier 2025. Ce projet incarne l’engagement du pays à diversifier ses ressources énergétiques et à renforcer son intégration avec les marchés européens.
Réformes économiques et climat d’investissement
En outre, le ministre a mis en avant les réformes économiques engagées par le gouvernement, notamment la nouvelle loi sur l’investissement. Celle-ci vise à instaurer un climat d’affaires plus transparent et compétitif, offrant ainsi de nouvelles opportunités de partenariats pour les investisseurs étrangers.
Metro Holding, un acteur régional incontournable
Enfin, il est à noter que Metro Holding figure parmi les plus grands groupes d’investissement du Koweït. Actif dans les secteurs de l’énergie, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie, le groupe ambitionne d’élargir sa présence internationale. Sa volonté de contribuer à la transition énergétique en Algérie, notamment dans l’hydrogène vert, témoigne d’un engagement stratégique à long terme.