La protection civile continue de lutter contre les flammes à Tizi-Ouzou. Certes de moindre intensités mais elles représentent toujours un danger qu’il faudrait maîtriser.
Si aucune perte humaine n’est à déplorer, d’importants dégâts matériels (couvert végétal, arbres fruitiers, ruches, poulaillers et autres), sont enregistrés.
Des villageois dans le désarroi
Au lendemain de l’incendie qui a ravagé la région d’Azzouza, les habitants de cette paisible bourgade de pas moins de 1500 habitants, encore sous le choc du désastre, constatent, silencieux, les dégâts.
De nombreuses maisons ont été complètement détruites par les flammes, notamment celles qui sont situées à la lisière du maquis dense, en contrebas. «Le feu a parcouru tout le village jusqu’à dans les jardins et potages, détruisant partiellement d’innombrables habitations», témoignent certains villages dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Les soldats du feu à pied d’œuvre
Sur le terrain, les moyens humains et matériels de la protection civile, des forêts, qui viennent de recevoir un renfort d’autres wilayas, restent actifs sur le terrain et surtout, vigilants afin de parer à tout brasier qui risquede menacer les villages surtout que ce massif forestier est formé de colline surlesquelles sont agrippées des villages.
Ces incendies sont localisés notamment à, Ait Mahmoud à Beni Douala et à Azouza et Ath Frah à Larbaa Nath Irathen. Pour ce qui est de la Rn30 au niveau de Takhoukht, l’incendie est maîtrisé mais reste sous surveillance. À rappeler que l’opération de l’extinction des incendies d’hier a été supervisée par le commandement du directeur général de la protection civile Boualem Boughalaf.
K.T