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Industrie pharmaceutique: L’État au chevet des investisseurs

Le secteur de l’industrie pharmaceutique connaît certaines embûches et entraves que les deux responsables du secteur, à savoir M.Sifi Ghrieb et M. Fouad Hadji, respectivement ministre de l’industrie et ministère délégué chargé de la Production pharmaceutique, tentent d’élaguer.

Ainsi, parmi ces entraves, on citera la bureaucratie qui freine les investissements dans le domaine et font que les opérateurs économiques dans le domaine de la pharmacologie rechignent à s’implanter en Algérie. Dans ce sens et dans le but de mettre un terme à ce mal pernicieux, ces deux ministres, ont organisé, hier, samedi 1er février 2025, une rencontre avec les opérateurs publics et privés du secteur pharmaceutique.

Un «bureau vert» mis en place

Enfin et selon le communiqué du département de Sifi Gherib, ce dernier, a affirmé aux opérateurs économique du «soutien indéfectible» de l’État dans leur démarche visant à créer de la richesse et une plus-value à l’économie nationale. Pour ce faire et en «gage» de bonne volonté,  le ministre de l’industrie, a donné des «directives» pour la mise en place un «bureau vert» au niveau du ministère, et ce, dans le but de «traiter en urgence» les dossiers des projets  d’investissement concrétisés et qui attendent les autorisations nécessaires pour démarrer la production.

En outre et toujours selon le document du ministère, M.Ghrieb, s’est engagé à mettre sur pied une «feuille de route» et un «plan d’action global», pour tracer une stratégie  développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie. « Les opérateurs du secteur bénéficieront de toutes les facilitations et du soutien pour concrétiser leurs investissements », a-t-il en outre assuré.

Un «accompagnement» plus accru

Par ailleurs et durant cette même réunion, les deux responsables, ont reçu un «point de situation» sur les es investissements dans le secteur pharmaceutique, notamment la production en processus complet, (Full Process),  l’enregistrement des médicaments et les études de bioéquivalence des médicaments génériques, le processus de certification et de conformité, notamment en matière de fournitures médicales, le développement de médicaments innovants et l’exportation de médicaments et produits pharmaceutiques dans lesquels l’Algérie a atteint l’autosuffisance. Ils ont également proposé la mise en place d’un mécanisme pour orienter et organiser les investissements dans l’industrie pharmaceutique en fonction des besoins nationaux en médicaments, en produits pharmaceutiques et en dispositifs médicaux.

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