Depuis sa prise de fonction, le nouveau ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, a imprimé un rythme soutenu à sa feuille de route.Conscient des défis majeurs du secteur, il a rapidement enclenché une série de réunions stratégiques avec les principaux acteurs et groupes relevant de son périmètre. L’objectif est clair : évaluer et redynamiser le secteur et repositionner le pays sur l’échiquier industriel et sanitaire.
Rencontres marathon
En effet, depuis son installation, le ministre a tenu une série de rencontres avec le groupe des industries locales Divindus, du groupe des industries électroniques, de l’électroménager et électriques Elec El Djazair, de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ainsi que du groupe Algerian Chemical Specialties (ACS) et leurs filiales respectives, mais également le groupe des industries mécaniques «AGM», du groupe de l’industrie du textile et du cuir (GETEX), et du groupe «Madar», ainsi que Saidal.
Une autre rencontre l’a réuni avec les responsables de l’Institut algérien de normalisation (IANOR), l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC), l’Office national de la métrologie légale (ONML), l’Agence de développement de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’innovation (ADPMEPI), le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR), l’Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED), le Groupement Algeria Corporate Universities (GACU), le Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA), ainsi que le Centre technique des industries mécaniques et transformatrices des métaux (CTIME).Cette série de rencontres d’évaluation a été cloturée avec une réunion avec les responsables des groupes « GICA », « Agrodiv » et « Ferrovial ».
Vision et objectifs
Ainsi, ces rencontres ont permis au ministre de donner ses instructions et orientations pour redynamiser ce secteur stratégique. Dans ce sillage, M.Ghrieb a mis l’accent sur la nécessité de construire un écosystème industriel intégré et cohérent. Sa vision stratégique repose sur la création d’un référentiel national qui cartographie l’ensemble des dimensions industrielles : des intrants aux extrants, en passant par les compétences professionnelles, la gestion des déchets et le développement technologique.
Cette approche globale vise à offrir un cadre de référence opérationnel pour les acteurs publics, les investisseurs, les start-ups et les centres de recherche. Un dispositif qui permettra d’orienter les décisions stratégiques et de renforcer la compétitivité industrielle.
Parallèlement, le ministre a souligné l’importance cruciale de la conformité des produits, considérée comme un levier essentiel pour faciliter l’exportation et la pénétration des marchés internationaux. Des mesures concrètes ont été arrêtées avec les responsables des groupes publics pour répondre rapidement aux contraintes identifiées.