L’Algérie amorce une nouvelle étape dans la modernisation de ses services publics à travers l’introduction progressive du paiement électronique des amendes liées aux infractions routières.
Ainsi, cette démarche s’inscrit dans une dynamique plus large de numérisation de l’administration, impulsée par une volonté de simplifier la relation entre le citoyen et l’État.
Une initiative conjointe avec le ministère des Finances
En effet, dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation des services publics, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a annoncé la généralisation progressive des terminaux de paiement électronique (TPE) auprès des services de la police. Cette mesure vise à simplifier les démarches administratives pour les citoyens et à améliorer l’efficacité du recouvrement des amendes forfaitaires.
Répondant à une question écrite du député Ahmed Rebhi, le ministre de l’Intérieur, Ibrahim Merad, a souligné que ce projet est mené en coordination avec le ministère des Finances et les services de sécurité. Il s’inscrit dans une dynamique de modernisation des modes de paiement afin de les rendre plus souples, rapides et transparents.
Un déploiement progressif annoncé
La généralisation des TPE se fait selon le ministre à travers un programme progressif, accompagné d’une formation pratique à l’intention des agents de la police concernés. La région Centre a d’ores et déjà reçu et distribué 609 terminaux, a précisé le ministre. Cette première étape marque le coup d’envoi d’un plan national qui prévoit l’extension de cette technologie à l’ensemble du pays.
Payer sur place et repartir en paix!
En plus de faciliter le paiement des amendes, cette démarche vise à lutter contre la corruption et à renforcer la confiance dans les institutions. Ce système moderne devrait également permettre un meilleur suivi des paiements et un gain de temps tant pour les usagers que pour l’administration.
En outre, pour les citoyens, le recours à cette méthode offrira un gain de temps considérable, en éliminant les files d’attente et les procédures complexes. Il s’agit également d’un pas important vers une société algérienne de plus en plus connectée, où les outils numériques deviennent des facilitateurs du quotidien.