À la suite au match nul face à Akbou, l’entraîneur de la JS Kabylie (JSK), Josef Zinnbauer, a pointé du doigt les défaillances de son équipe mais reste optimiste.
La JS Kabylie (JSK) connaît un début de saison en demi-teinte. Après avoir concédé un premier nul face au promu Ben Aknoun (1-1), les Canaris ont de nouveau calé, cette fois contre l’Olympique Akbou, leader surprise du championnat.
Ainsi, devant leurs supporters réunis au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou, les hommes de Josef Zinnbauer n’ont pu faire mieux qu’un score vierge (0-0). Deux rencontres, deux nuls : un rendement insuffisant pour une équipe qui ambitionne de lutter pour le titre et de retrouver les sommets du football algérien.
En effet, avec seulement deux points en autant de journées, la JSK doit rapidement trouver la formule gagnante. Mais malgré cette entame frustrante, l’entraîneur allemand se montre étonnamment serein. En conférence de presse, Zinnbauer a tenu à rassurer en mettant en avant le contexte particulier de cette entame de saison, marqué par l’intégration tardive de plusieurs recrues et un manque évident de cohésion.
Zinnbauer prône la patience et la construction
Le technicien kabyle a d’abord tenu à féliciter l’adversaire et à remercier les supporters, soulignant qu’ils « méritaient une victoire ». Tout en reconnaissant que son équipe traverse une phase de transition, il a insisté sur l’importance de laisser du temps aux nouveaux arrivants pour s’adapter. « Beaucoup de joueurs n’ont pas encore assez de séances dans les jambes. Le manque de cohésion et d’automatismes se fait ressentir », a-t-il expliqué, avant de rappeler qu’en janvier dernier, la JSK avait su rebondir après un départ encore plus compliqué.
Zinnbauer a aussi insisté sur le fait que la préparation de l’équipe se poursuit encore : « Plusieurs joueurs sont arrivés tard, ce qui complique l’installation d’automatismes. Cela prendra un peu de temps pour que tout le monde assimile notre style de jeu. » L’entraîneur, fort de son expérience, préfère donc voir les choses sur le long terme. Pour lui, la progression est déjà perceptible, même si le rendement actuel ne satisfait ni le staff, ni les supporters.
L’inefficacité offensive, véritable chantier des Canaris
Si la défense semble tenir son rang, c’est bien dans le secteur offensif que la JSK peine à concrétiser. L’entraîneur l’a admis sans détour : « Ce qui nous a manqué, ce sont les buts. Avec le nombre d’occasions que nous avons eues, nous pouvions marquer, mais nous les avons manquées. ». Des joueurs comme Bilal, Ryad ou Aymen ont eu des situations franches, mais le réalisme n’était pas au rendez-vous.
Face à une équipe d’Akbou regroupée à huit ou neuf joueurs dans sa surface, les Canaris n’ont pas su trouver la clé. Zinnbauer a insisté sur la nécessité de travailler la finition et le positionnement offensif à l’entraînement, estimant que « cela s’améliorera avec le temps ». Pour lui, le chantier offensif est prioritaire et devra être corrigé « étape par étape ».
La JSK reste donc en quête d’un déclic. Si la patience et la sérénité de son entraîneur contrastent avec l’impatience des supporters, les prochains rendez-vous seront déjà décisifs pour savoir si les Canaris peuvent réellement prétendre au titre cette saison. Pour rappel, la JS Kabylie (JSK) sera en déplacement au Stade Miloud Hadefi pour affronter le MC Oran (MCO), actuellement 6e avec 4 points au compteur.