Désormais, le citoyen a une « confiance totale » en la justice de son pays. C’est en substance le message délivré ce lundi 25 novembre 2024, par le chef de l’État, M. Abdelmadjid Tebboune.
Ainsi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de Premier magistrat du pays, a procédé à l’ouverture de l’année judiciaire 2024/2025 au siège de la Cour suprême.
Une « justice républicaine »
En effet et lors de son allocution prononcée devant les magistrats, le président de la République, s’est montré catégorique quant à la « confiance retrouvée » entre les citoyens et la Justice, affirmant au passage que « l’Algérie a parachevé » la construction d’un système judiciaire républicain, fort de la confiance du peuple. « Je peux parler en toute assurance des étapes que nous avons franchies pour restaurer la confiance en l’État et consolider les règles de gouvernance, ont porté leurs fruits », soutiendra Abdelmadjid Tebboune.
Lors de son intervention, le président Tebboune, a mis en surbrillance le fait que « les institutions de la République sont fortes grâce aux femmes et aux hommes loyaux et intègres, et parmi eux Mesdames et Messieurs les magistrats », qu’il a particulièrement salués à cette occasion.
Dans le même sillage, le président Tebboune s’est engagé auprès de la corporation des magistrats à « prendre en charge » l’ensemble de leurs revendications socioprofessionnelles, et ce, afin qu’ild puissent accomplir au mieux leur noble mission
Le corps des magistrats encensé
Par ailleurs, le président de la République a salué « l’engagement des corps relevant du secteur de la justice, leur souci du devoir éthique et professionnel, et leur conscience de la responsabilité qui leur incombe pour faire prévaloir la loi ».
Évoquant les efforts de modernisation du secteur de la justice, le président de la République a affirmé qu’ils avaient « permis d’améliorer les performances et de rompre avec les méthodes bureaucratiques », se disant convaincu que « davantage de progrès seront réalisés dans le secteur de la justice à l’avenir, notamment en matière de modernisation et de numérisation ».
Le président de la République a également rappelé ce que l’Algérie a traversé par le passé lorsque «la issaba et ses relais empoisonnaient la vie des responsables intègres en Algérie », a-t-il souligné.
L’appel de l’Algérie entendu
Au sujet des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Netanyahou et son acolyte de la Défense, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Ghaza, le président de la République a soutenu que « l’appel de l’Algérie a été entendu aujourd’hui par les hommes intègres à travers le monde, pour qu’il soit mis fin à l’impunité de ceux qui tuent le peuple palestinien« , adressant ses remerciements à « ces hommes intègres à travers le monde, dont nos frères en Afrique du Sud”.